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Et si on réactivait le CEMOC ?

On a failli l’oublier, mais quand le Président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, accord une audience aux chefs d’Etat-Major des pays membres du Comité d’Etat-Major Opérationnel Conjoint (CEMOC), on se rend subrepticement compte que les Africains possède des outils pour contrecarrer les groupes armés sans passer Serval, Barkhane, G5-Sahe, Tabuka, Minusma, et autres contingents militaires étrangers qui ont complètement paralysé tout travail sécuritaire sérieux.

En effet, toutes les opérations militaires et les forces multinationales au Sahel, dont les opérations militaires Serval et Barkhane menées par les forces militaires françaises, jusqu’à la Task Force Takuba n’ont fait qu’obstruer la circulation dans l’espace sahélien par une pléthore de mécanismes aussi insolite et dangereux les uns que les autres.

Résultats des courses, à bout de souffle, à bout d’arguments, ils ont quitté le champ de bataille les uns après les autres.

De même, le G5 Sahel, créé en 2017, et composé d’élements de l’interne, mais sans expérience avec le phénomène du terrorisme, ont fini par plier bagages également. Le G5-Sahel, une force militaire conjointe des cinq pays du Sahel, sans l’Algérie,est désormais qualifié d’échec, selon ses propres responsables.

C’est dans ces tâtonnements que le CEMOC et les Accords de Tam reviennent à la vie par la force des choses. Avec un leader rompu à l’art militaire, mais aussi à la négociation (qui est également un prolongement de la guerre). 

La décantation avec tout ce qui a été fait, sans succès, se fait lentement, et on entendra bientôt parler de nouveau du CEMOC et des « pays du champ ».

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L'express quotidien du 03/02/2025

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