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Industrie pharmaceutique locale, seule garante de la souveraineté nationale

Le chef de l’Observatoire national de vigilance et de disponibilité des produits pharmaceutiques (ANPP), le Dr Réda Belkasmi, a déclaré que «l’industrie pharmaceutique locale est le seul garant de la souveraineté nationale», soulignant que «cette activité s’est développée grâce aux efforts et installations approuvées par les autorités».

L’invité du Forum de la radio Chaîne I, Dr Réda Belkasmi, a précisé que «le tissu de l’industrie pharmaceutique en Algérie s’est enrichi», ajoutant «l’existence d’environ 199 établissements pharmaceutiques, dont 130 producteurs de médicaments et de fournitures médicales».

Le chef de l’Observatoire national de vigilance et de disponibilité des produits pharmaceutiques a également indiqué que «sept projets de production de médicaments ont été lancés en Algérie courant 2022 et que le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, veille personnellement à ce que ces usines entament la production, à partir de cette année, afin de fournir de manière optimale des médicaments sur le marché national».

Selon l’invité du Forum de la radio, «cette industrie a permis de faire face à la pénurie liée à certains médicaments importés de l’étranger et qui  causent des pertes énormes au Trésor public, en particulier les médicaments destinés à traiter des maladies chroniques telles que le cancer et le diabète».

Au cours de son intervention, Dr Belkasmi a souligné que «la fabrication locale de médicaments permettra une réduction de la facture d’importation qui a grevé le Trésor public et que l’usine d’insuline, qui permettra la fabrication locale de stylos destinés aux diabétiques, jouera un rôle majeur dans la réduction de cette facture».

D’autre part, il a expliqué que «les services de l’Observatoire national de vigilance et d’approvisionnement en matériels pharmaceutiques font un travail formidable en coordination avec d’autres départements pour assurer un approvisionnement optimal en médicaments, le contrôle du marché et le respect des programmes de production et d’importation, ce qui leur permet de prendre des décisions proactives pour faire face à la pénurie des médicaments».

Pour sa part, le Dr Cherif Delhi, directeur général de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), a révélé que «ses services  contrôlent la qualité de tous les médicaments et fournitures médicales, en particulier ceux fabriqués en Algérie, et les fournissent en quantités suffisantes sur le marché».

Il a également ajouté qu’«il existe des laboratoires spécialisés qui entreprennent un processus de surveillance pour s’assurer de sa qualité et de son efficacité, avant de se lancer dans le processus de commercialisation».

S’agissant de la détermination du prix des médicaments fabriqués localement, le DG de l’ANPP a souligné qu’«il doit être bas par rapport aux médicaments importés et qu’il appartient au Comité économique sectoriel paritaire des médicaments de fixer les prix des médicaments, selon des critères précis».

D’autre part, Dr Cherif Delhi a expliqué que «le processus de distribution se déroule de manière équitable, en fonction des besoins de chaque région, pour faire face au monopole et à la spéculation».

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