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Spéculation, pesanteurs, mauvais esprit et pratiques malsaines: Le président hausse le ton

A un mois du ramadan, un mois très particulier, avec ses particularités et ses coutumes, les choses ne sonnent pas juste : des prix inabordables, rareté, cherté et exacerbation chez les citoyens. 

Lors du Conseil des ministres de lundi, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, doit encore prendre des mesures «draconiennes» pour mettre fin à une certaine «culture de la passivité», qui met à mal la concrétisation de certaines mesures prises.

Le président de la République, qui a engagé une véritable course contre la montre sait que d’autres «thérapies» s’imposent pour en finir avec cette tumeur maligne connue sous le nom de «bureaucratie».

Le communiqué du Conseil des ministres d’hier, lundi, est à «décrypter» et surtout à lire «entre les lignes».

Les termes du communiqué renseignent sur une colère sourde du Président, et il l’a fait savoir ; la cadence de traitement de nombreux dossiers par le gouvernement ne suit pas le tempo souhaité. 

Des échéances très «élastiques», des chiffres «approximatifs», des décisions qui «perturbent» le quotidien des citoyens et celui des opérateurs économiques, ont fait sortir le président de ses gonds.

Beaucoup de dossiers ont été mal menés et malmenés. 

Selon un compte-rendu de l’Agence presse service, le président n’a, à aucun moment, «ordonné» la destruction de constructions illicites. C’est plutôt de prendre des mesures pour que cela ne se reproduise plus à l’avenir. Il faut agir en amont, pas une fois la bâtisse construite et habitée. 

Le président œuvre pour une Algérie ouverte sur le monde, non pas pour un pays fermé. Il n’a, à aucun moment, interdit les importations, «l’autosuffisance n’existe dans aucun pays au monde, les importations sont nécessaires». 

Le Président a exigé la fin de l’anarchie. Comprendre : pas d’importations de produits dont le citoyen n’en a aucunement besoin. Il a exigé d’assainir le secteur pour mettre fin aux surfacturations, source de transferts illégaux d’importantes sommes en devises, qui se chiffrent en milliards de dollars.

D’ailleurs, cette opération d’assainissement du fichier des importateurs a permis de démasquer et de supprimer un important nombre d’importateurs, dont le chiffre a chuté de 43.000 importateurs à 14.096 enregistrés au Registre de commerce.

Le citoyen est une ligne rouge, son bien-être est la priorité des priorités. Toute l’action du président de la République a pour objectif de refléter le fait fondamental que les Algériens qui l’ont élu le 12 décembre 2019, ne veulent ni un retour aux pratiques du passé, ni à l’autoritarisme, ni au protectionnisme, ni à la hogra et aux désastres que représente un pays, qui a été verrouillé et livré au bon vouloir de certains «dangereux» bureaucrates.

L’Algérie des années 2020 est radicalement différente. Elle est sur orbite. Elle est dirigée par un président qui a gagné l’estime de toutes les franges de la société. Le président Tebboune est aiguillonné par ses «fortes convictions», ses «54 engagements» et les pulsions de tout un peuple en désir d’avenir. Son unique vœu est de rendre les Algérie

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