Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé que l’Algérie était en passe de retrouver son lustre diplomatique, précisant que tous les pays qui traitent avec l’Algérie reconnaissent en elle une source de stabilité, assurant que la diplomatie algérienne était sous-tendue par une forte économie et une stabilité sécuritaire.
« Tous les pays qui traitent avec l’Algérie reconnaissent en elle une source de stabilité, même si des soubresauts nerveux agitent des régions à ses frontières », a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, le Président Tebboune a évoqué l’organisation par l’Algérie du Sommet arabe en novembre dernier, soulignant que « toute échéance organisée par l’Algérie revêt une valeur spéciale, aussi bien au plan africain qu’européen ou méditerranéen ».
Il a également évoqué les aides algériennes destinées aux pays africains à travers l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, indiquant qu’elles seraient destinées au financement de projets de développement dans nombre de pays africains.
« Nous nous sommes engagés devant nos frères au Mali à financer certains projets économiques, notamment dans le nord du pays à l’instar de Kidal et Gao ».
Concernant la crise libyenne, le Président de la République a affirmé que toutes les « anciennes » méthodes testées avaient prouvé leur échec et attesté de la justesse de l’approche algérienne en matière de règlement de la crise dans ce pays voisin. Une approche basée sur une solution décidée par les Libyens eux-mêmes, à travers l’organisation d’élections et le choix de leurs représentants.
S’agissant de la question du Sahara occidental, « en suspens depuis 1975 », le Président Tebboune a rappelé que le Président sahraoui, Brahim Ghali figurait parmi les personnalités ayant pris part aux pourparlers avec la partie marocaine, lesquels étaient sur le point d’aboutir au règlement de cette question durant le règne du Roi Hassan II, mais les choses se sont compliquées par la suite.
De même, les relations privilégiées avec le partenaire italien-qui font jaser certaines parties- et d’autres alliés de l’Algérie, ont donné une assise à la diplomatie algérienne et consacré son retour en force dans le concert des nations.