Le président français Emmanuel Macron s’est exprimé, lundi 27 février à l’occasion d’un discours consacré à la politique africaine de son pays, sur l’affaire Amira Bouraoui, affirmant avoir pris “un coup de grisou”.
Toutefois, le locataire de l’Elysée se dit confiant de continuer humblement et pragmatiquement et ne pas céder au coup de grisou qu’il a pris, précisant que “ce n’est pas le premier coup de grisou, j’en ai déjà eu”.
“Il y a eu une polémique sur le retour en France d’une Franco-algérienne depuis la Tunisie, avec aussi beaucoup de choses qui ont été racontées et un discours qui s’est construit”, a souligné Emmanuel Macron.
“Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui ont intérêt à ce que ce que l’on fait depuis des années maintenant avec l’Algérie ne réussisse pas”, soutient Macron sans donner plus de détails.
“Et bien j’ai un message très simple: je vais continuer, ce n’est pas le premier coup de grisou, j’en ai déjà eu mais il faut continuer là aussi humblement, pragmatiquement», a-t-il dit.
Par ailleurs, le président français n’a pas manqué de revenir sur les actions menées en faveur de la réconciliation des mémoires. “On a fait un énorme travail sur la mémoire. On va le continuer avec nos jeunesses”, a-t-il affirmé encore, ajoutant qu’”un très grand travail a été fait sur le plan économique et militaire”, en citant au passage la récente visite du général de l’Armée, Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’ANP en janvier en France.
“Je sais compter sur l’amitié et l’engagement du président Tebboune”, a ajouté le président français.