Le journal que vous tenez entre les mains souffle aujourd’hui sa deuxième bougie.
Le 7 mars 2021 nous avions décidé de se lancer dans l’aventure. C’était un véritable « challenge ». De nombreux « spécialistes » et autres « confrères » nous avaient, en ce temps-là expressément déconseillé de concrétiser un projet qui nous tenait à cœur. Inventer un journal différent des autres ou seul le professionnalisme prime même si personne n’est à l’abri de faire des erreurs.
Nous avions un idéal et nous y croyons fermement. En dépit de tous ces « oiseaux de mauvais augure», nous nous sommes lancés et nous sommes fiers aujourd’hui d’atteindre les 508 numéros.
Ce n’était pas un fleuve tranquille. Nous avons évolué dans un contexte extrêmement difficile. Nous avons passé des nuits blanches pour pouvoir surmonter des situations que nous n’avons pas créées et nous continuons à faire face à des obstacles incommensurables.
Nous avions comme espoir quand nous avons lancé ce canard de voir l’émergence d’une nouvelle Algérie après la chute de l’ancien système. L’anarchie qui a caractérisé la scène médiatique en Algérie durant la période de Bouteflika nous interpellait tous afin de concevoir une nouvelle presse professionnelle faite par de vrais professionnels.
C’est dans ce contexte de transition que nous avons décidé de lancer notre Quotidien « L’Express » pour participer à la promotion du débat autour des enjeux du moment et des défis que doit relever la nouvelle Algérie. C’est une entreprise qui n’est pas de tout repos, pour des considérations, souvent en dehors de notre volonté.
Mais l’Algérie, ce beau pays qui a sacrifié les meilleurs de ses enfants, mérite que l’on souffre et que l’on se bat pour lui.
Nous sommes les enfants des Amirouche, Si lhaoues, Krim Belkacem, Zighout Youcef, Boudiaf, Boumedienne … Nous devons perpétuer leur combat.
La situation actuelle du pays, avec ses défis, ses convulsions, ses attentes, ses aspirations, ses pesanteurs et les menaces réelles venant des pays frontaliers aux prises avec des désordres sociaux et à des conflits armés, exige de la presse écrite et des médias en général de s’adapter et de se mettre au diapason des impératifs du moment.
L’Express s’est engagé à accompagner la marche de l’Algérie vers un avenir meilleur et à contribuer de façon efficace aux efforts d’information et de sensibilisation des citoyens sur tous les sujets majeurs.
Nous continuerons à le faire même au prix de notre vie. Nous nous sommes lancés dans cette extraordinaire aventure avec l’espoir d’apporter notre pierre dans le renouveau médiatique algérien.
« Un nouveau Quotidien pour une nouvelle Algérie, avions-nous titré quand nous avons tiré notre premier numéro, il y a de cela deux années, jour pour jour. Ce titre est plus que jamais d’actualité.