La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a défendu hier, la politique de la France avec l’Algérie.
Lors d’une audition devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Colonna a répondu aux critiques qui lui étaient adressées dans le contexte de l’évolution récente des relations entre les deux pays.
Elle a notamment dit : « Hormis les cas qui peuvent être des cas d’incompréhension de votre part de la relation ».
Le président français Macron avait touché pour la première fois, après l’exfiltration illégale de Amira Bouraoui, les relations entre l’Algérienne et Paris, pointant du doigt les lobbies de pression, qui selon lui, n’étaient pas à la première tentative de nuire aux relations avec l’Algérie.
Bien que la cheffe de la diplomatie française ait affirmé la nécessité de travailler pour renforcer la relation entre les deux pays, elle a éludé la question sur la suppression des laissez-passer consulaires, laissant ainsi la porte ouverte aux conjectures sur ce sujet.
La situation diplomatique entre la France et l’Algérie reste tendue, avec des conséquences sur la délivrance des laissez-passer consulaires pour les Algériens faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français.
Les observateurs espèrent que la situation sera bientôt débloquée afin de permettre une relation plus stable et confiante entre les deux pays.