Les passations de consignes se sont déroulées entre ministres entrants et sortants dans l’apaisement. Le désormais ex-ministre des Affaires étrangères résume bien cet esprit, après avoir remercié le Président Tebboune de lui avoir accordé toute sa confiance depuis le 7 juillet 2021 : « Je suis certain que le nouveau ministre contribuera, avec l’aide du Président de la République, à faire entendre la voix de l’Algérie très haut ».
Il a également fait part de ses efforts pour faire asseoir la souveraineté nationale et faire de la diplomatie un outil efficace pour le développement international mis au service du pays ».
Concernant son successeur, Lamamra n’a pas été avare d’éloges : « Je connais Attaf depuis fort longtemps, et nous avons eu l’honneur de travailler cote à cote durant les années difficiles de la décennie noire et bien avant, une période particulièrement sensible de l’histoire du pays ».
Nous avons aussi écouté beaucoup de respect de la part du nouveau ministre du Commerce face à son successeur. Chacun a fait sa part et le que nouveau essaye de réussir là où son devancier ne l’a pas été.
Tayeb Zitouni a surtout pointé un doigt accusateur sur « ceux qui s’évertuent à spéculer sur l’alimentation des citoyens ».
Même climat détendu entre Ali Aoun et Zeghdar, le premier affirmant n’avoir jamais signé autant de documents, le second lui rétorquant que c’est parce qu’il lui laisse des dossiers lourds, dont, on l’a compris, celui de l’industrie automobile.
Aoun a déclaré qu’il voulait atteindre deux objectifs de la part de ses cadres : la rigueur et la rapidité dans l’exécution des tâches.
Les objectifs sont tracés, la barre mise haut et les ministres investis de tous pouvoirs pour avancer et faire avancer le pays. Et que chacun honore son cahier des charges.