Le ministre de la justice, garde des sceaux, Abderrachid Tebbi, a révélé, lors de la séance orale consacrée aux questions posées par les députés, que « trois wilayas uniquement ont enregistré le phénomène des piqûres des enfants par des aiguilles ».
En effet, hier, mardi, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a déclaré à l’Assemblée nationale populaire, qu’il y a des enquêtes sécuritaires et médicales en cours afin de mettre la lumière sur ce phénomène.
Tabbi a ajouté : « Il n’y a pas lieu de s’inquiéter, le phénomène a été contenu et l’État a pris toutes les mesures. Nous demandons seulement aux citoyens de livrer des informations aux forces de sécurité ».
Pour le ministre, « il y a une alerte sécuritaire, judiciaire, médicale et pédagogique, et nous avons circonscrit le phénomène ».
Dans un autre registre, le ministre de la Justice a déclaré hier, à l’APN, que l’ère de la fermeture des municipalités et des administrations par les manifestants est révolue.
Le ministre de la justice a indiqué, lors de sa réponse aux députés à l’Assemblée populaire nationale, qu’au niveau des tribunaux, les affaires ne sont pas suspendues et ne le seront pas, égratignant ceux qui sont habitués à la bureaucratie et aux demandes administratives, répondant à toute chose par un « non ».
Guerre contre la drogue
Quant aux drogues médicales, le ministre de la Justice a ajouté que la liste sera périodiquement modifiée et mise à jour, à la demande du ministre de la Santé.
« On peut demander des « souches », c’est-à-dire des copies d’ordonnances médicales », soulignant qu’il existe une prise de conscience collective de la gravité de ce phénomène.
« Actuellement, la société est consciente des dangers de la drogue ». Pour le ministre, « il y a des tonnes de drogue qui se déversent sur le pays, certains parlent carrément de « guerre », de ce fait, « nous devons nous mobiliser au plans sécuritaires, juridique et social ».
Soulignant que la question de la quantité de « drogue entre consommation et vente reste liée au pouvoir discrétionnaire du juge, l’affaire reste plus liée à des amendes ».
Phénomène existant au sein de la société, notamment dans les chansons dites Rap, encourager les autres à s’adonner à la drogue, par le biais de chansons, sera désormais criminalisé ».
Concernant la spéculation, le ministre de la justice, Garde des sceaux, a déclaré que la loi sur la spéculation est intervenue dans un contexte particulier pour suivre le rythme d’une situation tout aussi particulière que traverse l’Algérie.
Tabbi a estimé que la loi a atteint une grande partie de ses objectifs, dont le premier est la protection du pouvoir d’achat du citoyen. En revanche, il s’est étonné des critiques de certains députés à l’égard des décisions de justice rendues contre des spéculateurs, déclarant : « J’aurais aimé que ces questions soient soulevées en dehors du Parlement compte tenu des empêchements qui stipulent la séparation des pouvoirs, dont vous avez toujours exigé la consécration ».