L’Algérie dispose des meilleurs atouts dans le bassin méditerranéen pour la production d’énergies renouvelables dont l’hydrogène vert dont elle est en mesure de mettre sur le marché jusqu’à un million de tonnes à l’horizon 2040.
Selon le docteur Rabah Sellami, directeur Hydrogène et Energies alternatives au Commissariat des énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique, le défi dépendra de la disponibilité des infrastructures de transport, de la ressource humaine qualifiée et de l’expérience dans la liquéfaction du gaz naturel pour la production de l’hydrogène vert, d’une longue façade maritime pouvant abriter des stations de dessalement de l’eau de mer qui servira à la production de l’hydrogène vert, ainsi que tout un réseau d’université et de centres de recherches dédié au secteur.
Pour rappel, ce sont là des objectifs déjà tracés dans la feuille de route adoptée en Conseil des ministres et qui se décline en trois phases : 2023-2030 pour la production de l’hydrogène vert, 2030-2040 pour son exportation, et 2040-2050 pour que l’Algérie prenne sa place parmi les pays leaders mondiaux pour la production et de l’hydrogène vert.