L’obtention d’un code-barres par les opérateurs économiques, qui était depuis plusieurs années facultatif, est désormais obligatoire à partir de ce mercredi 29 mars 2023. L’Association nationale des commerçants et artisans demande une propagation.
De ce fait, il sera donc interdit d’introduire sur le marché national tout produit local ou importé sans code-barres. Le ministère du commerce souligne l’importance de cet outil pour accéder aux marchés mondiaux et faciliter le processus d’exportation des produits afin d’éviter la contrefaçon.
Selon Hadj Tahar Boulanouar, président de l’Association nationale des commerçants et artisans algérien, plusieurs opérateurs économiques demandent une prolongation de délais afin de leur permettre de se mettre à niveau. « Nous demandons au ministre du commerce une prolongation de délais, qui se ne sera pas longue, de deux ou trois mois », a-t-il déclaré lors de son passage, ce matin, sur les ondes de la radio Chaine 3.
D’autres parts, Tahar Boulanouar précise qu’il ya beaucoup d’opérateurs économiques qui ont déjà opté pour le code-barres, mais vu le temps qui est court, l’Association nationale des commerçants et artisans demande une propagation, puisque « ce n’est pas tout le monde qui est prêt », dit-il.
Il convient de rappeler que le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations avait annoncé l’entrée en vigueur de l’exigence du code-barres sur les produits destinés à la consommation humaine depuis le 2 janvier 2022.
L’arrêté interministériel n° 23 du 28 mars 2021 fixant les conditions et les modalités applicables à l’apposition du code-barres sur les produits destinés à la consommation humaine s’applique aux denrées alimentaires et aux produits non alimentaires préemballés, fabriqués localement ou importés, et destinés à la consommation humaine.