Au second jour du procès en appel des accusés dans l’affaire Sonatrach, condamnés en première instance pour des faits de corruption, dont les trois ex-PDG du Groupe, des réquisitoires ont concernés les principaux accusés.
Rappelons qu’il s’agit dans cette affaire, enrôlée à la Chambre pénale de la Cour, des ex-ministres Noureddine Boutarfa et Amar Ghoul, des ex-PDG du groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, Abdelhamid Zerguine et Mohamed Meziane, en plus des ex-ministres Mohamed Bedjaoui et Chakib Khelil (mandat d’arrêt international émis à son encontre).
Plusieurs entreprises ainsi que nombre d’employés et de cadres de l’Agence nationale des autoroutes sont poursuivis également dans cette affaire.
Le pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed avait condamné en première instance les accusés à des peines allant de 20 ans de prison à l’acquittement.
Ils ont été poursuivis pour des chefs d’inculpation prévus par la loi relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, en lien avec la dilapidation des deniers publics et conclusion illégale de marchés
Le procureur général d’Alger a donc requis, hier, des peines maximales à l’encontre des prévenus dans le dossier de corruption qui a touché Sonatrach.
Le représentant du droit public a réclamé une peine de 10 ans de prison contre l’ancien ministre de l’Energie Noureddine Boutarfa, et 12 ans pour le ministre des Travaux publics Amar Ghoul, avec une amende d’un million de dinars pour chacun d’eux.
Il a également demandé la condamnation des présidents-directeurs généraux du complexe : Abdelmoumen Ould Kaddour, à 12 ans de prison, la même peine pour Mohamed Meziane, et 5 ans pour Abdelhamid Zerguine, 8 ans de prison pour l’ancien vice-président de Sonatrach Boumediene Belkacem, et une amende d’un million de dinars pour chacun des accusé, avec une requête en annulation de la condamnation en appel contre Issa Benghanem à 6 ans de prison.