Les intellectuels marocains les plus probes, comme d’ailleurs le peuple marocain lui-même, dénoncent l’imperceptible judaïsation des institutions marocaines.
Protégés par un Palais royal sourcilleux quand il s’agit de protéger les intérêts des juifs, ceux-ci mènent un travail de sous-sol dans plusieurs secteurs des institutions du Maroc: la Défense, l’éducation, le tourisme, les technologies, les industries, le commerce extérieur, etc.
La Maroc joue-t-il le rôle insolite d' »idiot utile d’Israël »? Il y a tout lieu de le croire. Car la finalité d’Israël est de s’implanter durablement et puissamment dans la triple région maghrébo-saharo-sahélienne.
Prenons Pegasus, pour lequel le Maroc a été blâmé par la communauté internationale. Le véritable bénéficiaire des écoutes a été Israël et non pas le Maroc. Toutes les données aspirées et collectées l’ont été d’abord, pour le compte d’Israël. Le Maroc n’a récolté que du vent. Des miettes. Mais surtout de la réprobation internationale, car après des années de silence et de compromissions, l’Europe politique fait le procès du Maroc au sujet du scandale du Parlement européen.
En consentant de laisser le Mossad, son Unité 8-200 et ses armées de geeks s’installer au Maroc pour protéger le système, le Maroc a hypothéqué sa souveraineté, sa crédibilité face à son peuple et sa politique extérieure, car il n’est que constater l’embarras de Rabat face aux agressions sionistes sur les Palestiniens pour s’en convaincre.
Mais pendant ce temps, le peuple s’agite. Les manifs ont agité plusieurs villes du pays. Les limites de la normalisation ont été atteintes. Le compte à rebours a commencé.
Pour l’Algérie, le danger vient surtout de cette volonté israélienne de poser pied dans le voisinage immédiat de l’Algérie. L’histoire dit que partout où le juif pose pied, le malheur commence. Ce principe a été fermement affirmé par un historien juif, Bernard Lazare, auteur d’un livre passionnant sur « l’Antisémitisme : son histoire et ses causes« , et dans lequel il dit que l’antisémitisme, il faudrait certainement le chercher dans le comportement des juifs eux-mêmes à travers l’histoire, que s’il fallait définir ses causes générales, celles-ci ont toujours « résidé en les JUifs mêmes et non chez ceux qui les combattirent ».