11.9 C
Alger

L’hommage du président Tebboune aux journalistes

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, hier, au Centre international de conférences, Abdelatif-Rahal, la cérémonie de célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, fêtée chaque 3 mai.

La cérémonie s’est déroulée en présence de hauts responsables de l’Etat, de membres du Gouvernement, ainsi que de représentants de la presse nationale et internationale accrédités en Algérie.

A cette occasion, le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a prononcé une allocution dans laquelle il a salué les différentes réformes en cours dans le secteur de la Communication et les efforts consentis par l’Etat pour promouvoir le secteur.

Le ministre a également réaffirmé le soutien de l’Algérie aux luttes de tous les journalistes libres et de tous ceux épris de liberté dans le monde.

L’occasion a été également à la cohésion Etat-journalistes, dans un contexte qui commande d’être vigilants aux attaques médiatiques qui visent l’Algérie de manière particulière.

Témoin de cette cohésion entérinée, le passage du président de la République entre les tables pour serrer la main aux journalistes ? Geste hautement apprécié par la corporation. D’ailleurs, le chef d’état-major, le général d’Armée Saïd Chanegriha, fera de même dans une symbolique marquante.

Quand on est le premier grand pays d’Afrique, du monde arabe et du pourtour méditerranéen, quand on sera bientôt 50 millions d’habitants, quand cette population est en majorité jeune, c’est-à-dire active, inventive et créative, quand on possède des ressources aussi variés qu’immenses, quand on est une force régionale et une voix qui porte à l’international, et quand on a des frontières avec neuf pays (si l’on prend en ligne de compte les frontières maritimes avec l’Italie et l’Espagne), il faut s’attendre à des coups tordus. Et c’est ce qui se passe justement.

Ne perdons pas de vue que le Soudan était le plus grand pays d’Afrique, avant la partition. De là, tout devient clair dans les esprits embrouillés. A nos portes, un ennemi invisible sous-traite les guerres et ne nous veut pas du bien. 

Comme chacun le sait, la guerre en Ukraine ne concerne pas l’Europe, mais toute la planète. La guerre médiatique s’installe chaque jour un peu plus dans notre quotidien. Les contenus rédigés, les photos diffusées ou les vidéos mises en ligne, ont remplacé les armées, le clavier s’est substitué au soldat. 

Tout le reste est une question d’information et de savoir-faire dans cette nouvelle et silencieuse guerre électronique.

Articles de meme catégorie

- Advertisement -L'express quotidien du 11/12/2024

Derniers articles