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Régulation du marché: Le gouvernement s’engage dans une grande bataille

A l’occasion de la dernière réunion du Conseil des ministres, le président de la République a appelé à instituer des mécanismes plus efficaces de gestion des stocks. 

En effet, Tebboune a enjoint, « avec fermeté, le ministre de l’Agriculture de mettre en place un office chargé de l’achat auprès des agriculteurs, de toutes les récoltes agricoles de large consommation, fruits et légumes compris, pouvant être stockées, comme l’oignon, l’ail et la pomme de terre, en vue d’assurer l’équilibre du marché national, estimant que l’effort de l’Agriculteur demeure une ligne rouge à ne pas franchir ».

Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitoun, a établi une feuille de route en vue de mettre en application les orientations du chef de l’Etat.

La feuille de route dont il s’agit inclut l’élaboration d’un plan de distribution dans l’objectif de lutter contre la flambée des prix et la pénurie de certains produits, de garantir une distribution équitable et régulière des produits de large consommation et de mettre fin à la spéculation et au monopole.

Elle prévoit aussi la coordination avec les services du ministère de l’Intérieur pour résorber le marché informel et réorienter les espaces commerciaux réalisés.

Le secteur compte arrêter un programme continu de contrôle de la conformité des produits vendus et s’assurer de la transparence des pratiques commerciales des différents opérateurs à travers le contrôle du marché au niveau des chaines de production et de distribution.

Aujourd’hui, la ténacité du phénomène de l’informel n’est pas due au manque de marchés légaux dont un grand nombre a été créé  pour réinsérer les personnes qui activent dans l’informel. Mais ces intervenants informels préfèrent plutôt la « clandestinité » pour écouler les marchandises sans factures et sans avoir à payer des impôts.

En Algérie, l’informel a pris racine, dans une économie ouverte et ses acteurs sont devenus tellement puissants qu’ils défient l’autorité de l’Etat. Toutes choses égales par ailleurs, l’informel n’est pas le propre de l’Algérie.

Et, comme dans de nombreux pays, notamment dans ceux qui vivent des transitions économiques où la gouvernance fait encore du surplace, les fonds informels sont difficilement mobilisable et ils le resteront. Ils ne pourront basculer dans le circuit bancaire, que si les gros bonnets se font prendre et que  l’autorité de l’Etat prend de l’ascendant en  s’attaquant au mal à la racine.

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L'express quotidien du 10/03/2025

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