Son identité est restée longtemps cachée. Comme tous les manœuvriers de l’ombre, il n’aime pas la lumière, encore moins les médias. Cependant, un article anodin du quotidien israélien à grand tirage, Yediot Aharonot (« les Dernières Nouvelles »), eut le mérite de l’afficher au grand public.
Il s’agit de Ronan Levy, ancien patron des services secrets intérieurs, répondant au nom opérationnel «Maoz », et c’est lui qui tient le « rôle important dans les contacts avec le Maroc, le Soudan, l’Égypte et les États du Golfe », selon Yediot Aharonot.
Selon le quotidien israélien Yediot Aharonot, « l’homme de l’ombre d’Israël dans le monde arabe ».
A 48 ans, le directeur général du ministère des Affaires étrangères, Ronan Levy, prend des fonctions civiles. Pour un ancien militaire du Shin Bet, il s’agit d’une débouchée logique. On connaît le parcours des chefs des services secrets israéliens arrivés à l’âge de la retraite : une consécration politique, une entreprise High Tech ou un cabinet conseil pour les grands de ce monde.
Selon le média israélien, il a « servi durant 30 ans à des postes opérationnels au sein du Shin Bet, l’agence de renseignement interne d’Israël, où il a adopté le nom de code ‘’Maoz’’ et travaillé comme coordinateur de terrain et en tant que chef d’une division supérieure dans l’armée ».
Infiltrateur-manipulateur de première, Levy est diplômé en sciences du comportement, en gestion d’entreprise et en économie après des études à l’Université Ben-Gourion et titulaire d’un MBA de la Peres Academic Institution.
C’est sous le 5e gouvernement de Netanyahou (2020-2021), qu’il est désigné « Coordinateur du Conseil national de sécurité d’Israël dans la gestion des contacts secrets avec les pays arabes et africains.
Si on sait quelques bribes de ses voyages au Niger, où il essaye de « normaliser » Niamey, pour ses autres missions africaines, on n’en sait pas beaucoup.
