Après Chevron, qui a déjà signé un protocole d’accord avec Sonatrach, c’est Exxon Mobil qui affiche sa volonté de prendre pied en Algérie. La compagnie américaine a engagé des négociations avec Sonatrach en vue d’investir dans le secteur pétrolier en Algérie, rapporte le Wall Street journal.
L’Algérie fait partie en fait d’un groupe de pays auxquels, Exxon Mobil s’intéresse. Le pays a modifié sa législation pétrolière et promet d’établir des partenariats de grande envergure avec des compagnies de premier ordre dont le but est d’augmenter la production pétrolière et gazière. Et
cela semble avoir donné lieu à des conditions particulièrement favorables à l’investissement dans un secteur aussi concurrentiel que celui du pétrole et du gaz.
Dans rapport récent, l’agence américaine d’information sur l’énergie EIA a indiqué que la production de gaz de l’Algérie s’est élevée en 2021 à 280 millions de mètres cubes par jour, soit son niveau le plus élevé depuis 1980, année du début de l’élaboration de ce genre de statistiques.
Entre 2011 et 2021, la production de l’Algérie de gaz a augmenté de 23,4%, a ajouté l’agence gouvernementale américaine. Le mastodonte américain, premier pétrolier de la planète par sa capitalisation boursière et troisième producteur mondial de brut et de gaz repart à l’offensive sur le continent.
Au début de décembre 2017, le groupe dirigé depuis Houston a fait l’acquisition de trois blocs d’exploration en Mauritanie, nouvel eldorado pétrolier découvert par son compatriote Kosmos Energy.
À la même date, le ministre égyptien du Pétrole, Tarek el‐Molla, se faisait l’écho de discussions avec la compagnie américaine pour des permis situés au large d’Alexandrie, une région qui connaît un regain d’intérêt du fait des découvertes sur le gisement de Zohr par l’italien ENI.
C’est d’ailleurs avec ce dernier que le géant texan s’est associé à la mi‐décembre 2017 au Mozambique, prenant une participation de 25 % dans
le mégaprojet gazier de la zone 4 pour 2,8 milliards de dollars.
