Quarante personnalités représentant les partis politiques, les syndicats et les associations de la société civile se sont réunies hier, au siège du Mouvement El Bina, pour donner corps à l’initiative mise en avant récemment, par le chef du mouvement, Abdelkader Bengrina.
Les composantes nationales réunies hier, représentaient les partis politiques, les acteurs économiques, sociaux, syndicaux et associatifs, les références spirituelles et les élites nationales, selon les promoteurs de cette initiative politique.
L’objectif, ont‐ils annoncé, «en est de renforcer la cohésion et d’assurer l’avenir». On ne sait pas encore quelle sera la réponse des partis et le degré d’adhésion du mouvement associatif dans son ensemble, mais tout ce monde a déjà pris acte que l’on «assiste, aujourd’hui, à des transformations fondamentales rapides qui ont abouti à une situation de crise, à de multiples tensions et divergences d’intérêts, et ont eu des répercussions négatives sur la sécurité, les conditions économiques et sociales des différents pays, et l’Algérie n’est pas à l’abri des répercussions et contrecoups de ces conditions extrêmes.
«Ce qui nous oblige, disent les congressistes, à activer la volonté nationale dans l’accomplissement de ce qu’exige le devoir de renforcer la cohésion nationale et de renforcer le front intérieur, en œuvrant à la préparation à affronter les menaces et les dangers qui visent l’Algérie dans sa sécurité, ses institutions et l’unité de son peuple et de son sol».
Les représentants de l’initiative ont appelé à la «nécessité d’une mobilisation générale afin de faire avancer notre pays politiquement, économiquement et socialement, assurer l’avenir de nos générations et réaliser les aspirations de notre peuple dans l’unité, l’harmonie, la stabilité et le développement», ajoutant en outre : «Avec le volume croissant des risques entourant l’Algérie dans son espace régional et international, et les défis affectant sa sécurité et sa stabilité, sa souveraineté et la cohésion de son tissu sociétal, ainsi que les campagnes visant à affecter ses institutions, notre conviction est grande en la responsabilité qui nous est confiée de partager les charges de ce contexte hostile, en vue de renforcer la cohésion nationale et de renforcer le front intérieur».
