Dans un monde gagné par les technologies de pointe, il est devenu de toute première instance de s’armer d’outils intelligents pour damer le pion aux adversaires et ennemis de tous bords.
Avec des armes silencieuses, on mène des guerres insidieuses et pernicieuses plus préjudiciables que la Première et la Seconde guerres mondiales réunies.
Aussi, savoir s’en prémunir et percer à jour les menées souterraines avant la déflagration est‐il devenu un impératif de sécurité nationale. C’est dans cette perspective que le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, hier, au Cercle de l’Armée à Beni Messous, la cérémonie d’ouverture du séminaire national sur la sécurité cybernétique
intitulé : « Stratégie nationale de sécurité cybernétique : pour une Algérie cyber‐résiliente », organisé par le ministère de la Défense nationale.
Le président de la République a été accueilli à l’entame de la cérémonie, par le Chef d’Etat‐Major de l’Armée nationale populaire (ANP), le Général d’Armée Saïd Chanegriha, où une formation militaire lui a rendu les honneurs.
Dans son allocution d’ouverture, le Président Tebboune a affirmé que « les exigences de la sécurité nationale avec ses dimensions politique, militaire, économique, sociétale, voire technologique, requièrent le développement d’une stratégie nationale inclusive dans le domaine du numérique ».
Une stratégie, a‐t‐il souligné, devant « allier prospective et prévention des menaces et des vulnérabilités dans le cyberespace, et la protection des systèmes et des données, ainsi que la promotion d’une culture numérique citoyenne et nationale reposant sur la sensibilisation continue et la veille stratégique dans toutes les institutions ».
Tebboune a relevé « l’importance de la sécurité cybernétique s’accroît parallèlement à l’orientation consciente et ambitieuse de l’Etat à opérer un saut qualitatif en matière de gestion des affaires publiques à travers le développement d’une stratégie réfléchie de numérisation ». Le Président a indiqué que « c’est, là, un choix rationnel et souverain qui émane de notre conviction collective que la réalisation de l’élan de développement escompté est tributaire de la rationalisation de la gouvernance, de l’amélioration de la qualité de performance des institutions, la valorisation des capacités et la mobilisation de toutes les ressources permettant de hisser l’Algérie nouvelle au rang des pays développés ».
A son tour, le Chef d’état‐major de l’ANP, le Général d’Armée Saïd Chanegriha, a, d’abord, félicité le président de la République « pour la grande victoire diplomatique réalisée par l’Algérie, élue avec une majorité écrasante en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité onusien », avant d’affirmer que « l’Algérie est parfaitement consciente de l’importance de la sécurité cybernétique, devenue une nécessité impérieuse pour faire face à toutes les menaces ciblant les systèmes sensibles et vitaux de l’Etat ».