Avec clarté, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a affiché, hier, les objectifs et les prétentions de l’Algérie pour un monde meilleur, en définissant les principales priorités que l’Algérie aura à défendre avec « rigueur, engagement et dévouement », durant son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité.
L’engagement de l’Algérie se reflète dans les priorités et les objectifs qu’elle compte promouvoir et concrétiser en Conseil de sécurité avec
« rigueur, engagement et dévouement », a soutenu Attaf.
Ces priorités se déclinent en trois axes, dont les priorités à caractère global tendant à relancer et renforcer le rôle de l’action internationale
multipartite face aux différents défis et menaces dont la dimension transcende les nations et les frontières des pays », a expliqué le ministre.
Attaf a indiqué que l’Algérie s’est engagée à œuvrer, au sein du Conseil de sécurité, à encourager « l’adoption d’approches globales et participatives », afin de contribuer au règlement des causes profondes des défis liés aux guerres, au terrorisme, au crime organisé et aux risques
des changements climatiques, avec la prise en charge de « leurs séquelles et préjudices, notamment dans les pays émergents ».
L’Algérie plaidera, également, en faveur des « priorités régionales imposées par les situations complexes dans notre espace afro‐arabe », a‐t‐il ajouté, affirmant que l’Algérie s’attellera, au sein du Conseil de sécurité, à « encourager les solutions pacifiques durables aux crises qui privent nos frères de la sécurité et de la stabilité, notamment en Libye, au Mali, au Soudan, en République démocratique du Congo, en République centrafricaine, en Somalie, au Yémen et en Syrie ».
L’Algérie continuera également, précise Attaf, à « apporter son soutien constant aux causes justes, notamment palestinienne et sahraouie, et défendra les droits des deux peuples palestinien et sahraoui à mettre fin à l’occupation de leurs territoires spoliés, et ce, conformément aux
résolutions onusiennes pertinentes ».