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Alger

La grande réussite de l’industrie militaire algérienne

Lors de sa visite au pavillon du ministère de la Défense nationale et à ses entreprises affiliées, le Président de la République a vanté l’importance d’augmenter le taux d’intégration industrielle nationale, en particulier dans l’industrie mécanique et les véhicules blindés, les moteurs, les systèmes de contrôle et les armes.

Le président Tebboune a noté que ce que l’Algérie est en train de réaliser dans ce domaine est une source de fierté pour l’Algérie et l’Armée nationale populaire : « Puissent les martyrs qui ont déclenché la Révolution avec des fusils de chasse voir aujourd’hui le fils légitime de l’Armée de libération, où en est‐il arrivé ».

Dans le stand de la Société de production de systèmes de vidéosurveillance (ERSV) affiliée au ministère de la Défense nationale, le président Tebboune a insisté sur l’importance de cette entreprise en impliquant des entreprises nationales telles que l’ENIE, de même que des entreprises privées, en particulier des entreprises émergentes, dans le développement et la fabrication de systèmes de surveillance localement. Le responsable de l’entreprise a immédiatement affirmé que son entreprise achève une nouvelle usine pour produire localement des équipements et des systèmes de vidéosurveillance, « dans un avenir proche », avec un taux d’intégration national élevé.

En réalité, l’industrie militaire algérienne est en pleine expansion depuis plusieurs années, mais de manière plus significative depuis les cinq dernières années. Cette expansion au niveau national de l’industrie militaire a été notamment vérifiée et confirmée par la fusion dans la société publique économique‐Fonderies de Rouiba à Alger, qui était au bord de l’asphyxie.

Le MDN aspire à développer des industries militaires nationales, en s’appuyant sur la domiciliation et le transfert de technologies, la diversification des domaines d’activités et des produits mis sur le marché national, de manière à permettre à la plateforme industrielle militaire de consolider son rôle dans la redynamisation du tissu industriel de notre pays.

La Direction des fabrications militaires (DFM) au ministère de la Défense Nationale, compte 11 entreprises et 28 filiales dans différents secteurs industriels, et emploie plus de 25 000 PCE (personnels civils économiques). Le rôle du secteur industriel militaire n’est plus à présenter dans le développement de l’économie nationale, notamment à travers sa participation à la création de postes d’emploi, l’amélioration de certains ratios fiscaux et parafiscaux, la promotion de la qualité du produit local, ainsi que le développement de son taux d’intégration à travers la sous‐traitance.

De même, les divers partenariats faits par l’industrie militaire, et adoptés dans différents secteurs industriels conformément à la règle 51/49 de la loi de finances 2009 régissant l’investissement étranger en Algérie, a permis de redonner un nouveau souffle à des entreprises défaillantes, qui étaient les joyaux de l’industrie nationale dans les années 1970.

Les investissements en partenariat ont concerné d’abord des sites industriels qui étaient fermés ou en voie de l’être, comme le site de l’industrie automobile de Tiaret (l’ex‐complexe Fatia ) et celui de Sidi Bel‐Abbès (l’ex‐unité FSSE, de l’ENIE). De même, parmi ces complexes qui étaient en difficulté et qui ont été remis à flot par l’industrie militaire, le complexe du matériel des travaux publics de Ain Smara et l’usine de moteurs‐tracteurs de Oued Hamimine, établis à Constantine, le complexe des véhicules industriels de Rouiba, en plus des entreprises du secteur des textiles qui étaient en voie de disparition.

Ces entreprises ont été affiliées à une EPIC du ministère de la Défense nationale et accompagnées d’un programme de mise à niveau leur permettant de s’organiser en filiales avec des partenaires étrangers, de sauver les postes de travail et de se relancer sur le marché national.

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