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L’Algérie veut adhérer à la banque des BRICS

Le ministre des Finances, Laaziz Faid, s’est entretenu avec la présidente de la Nouvelle banque de développement (NBD), Dilma Roussef, en marge de sa participation, en qualité de représentant du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aux travaux du Sommet pour un nouveau Pacte Financier Mondial, tenus à Paris (France) les 22 et 23 juin courant, indique un communiqué du ministère.

Au cours de cette rencontre, les deux parties ont échangé sur « les travaux du Sommet de Paris pour une nouvelle architecture financière mondiale et sur le rôle attendu des institutions financières multilatérales pour le financement du développement dans son sens le plus large, à la lumière des défis multidimensionnels auxquels sont confrontés notamment, les pays en développement », explique la même source.

L’occasion a été mise à profit pour « discuter de la demande d’adhésion de l’Algérie à la NBD, une adhésion qui a été accueillie favorablement par la Présidente de cette institution et par les membres de son Conseil des Gouverneurs », ajoute le document. Il était question également « d’échanger sur les modalités pratiques liées au processus d’adhésion », a fait savoir le ministère.

« Il convient de signaler, à cet égard, que notre pays a exprimé récemment formellement son intérêt pour devenir membre de cette institution financière multilatérale », a‐t‐on souligné. Le ministère a, par ailleurs, rappelé que la NBD a été créée en 2015 par le Groupe des BRICS, en l’occurrence le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud avec un capital initial de 100 milliards USD.

Basée à Shanghai (Chine), la NBD vise « à contribuer à la croissance et le développement mondial en contribuant, ainsi, à répondre aux besoins et aspirations des pays en développement », explique le communiqué. Depuis que Jim O’Neill a lancé en 2001 le terme « BRIC » (transformé en « BRICS » avec l’adhésion de l’Afrique du Sud en 2010), le paysage géopolitique du monde se modifie au fur et à mesure que le modèle de coopération de ces pays émergents évolue avec des actions communes substantielles, dont notamment la création de la Banque du développement des BRICS en 2014.

La gouvernance mondiale ne se trouve pas exclusivement entre les mains des pays industrialisés ; les pays émergents affirment de plus en plus leur présence. Géopolitiquement, l’Asie‐Pacifique tend à se substituer à l’Atlantique (Hong et Fang, 2012). Du sommet d’Ekaterinbourg en Russie en 2009 au sommet de Fortaleza au Brésil en 2014, les pays BRICS passent, à une vitesse assez surprenante, d’une coopération politique symbolique à la formation d’une force collective stratégique

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