En Algérie, les exportations hors hydrocarbures sont en position de croissance, elles sont passées de 1,7 milliard de dollars en 2019 à 7 milliards de dollars en 2022. Et elles devraient atteindre 13 milliards de dollars à la fin de l’année en cours. Il s’agit là d’un défi de taille que le pays peut relever.
L’Algérie n’a pas d’autre choix que de favoriser les mesures d’augmentation des exportations hors hydrocarbures et de sortir d’une économie trop dépendante du pétrole et du gaz. Elle dispose d’un ensemble de secteurs productifs (industrie agro‐alimentaire, électroménager, industrie électrique, sidérurgie…) qui devraient lui permettre de se faire une place sur le marché international.
Le pays a ainsi plusieurs cordes à son arc, pour rester performante et conserver son indépendance à long terme.
En matière de compétitivité, il offre de nombreux avantages incitatifs, tels que les coûts de l’énergie, de la production et des matières premières.
Dans le domaine de l’investissement, il est impératif que les entreprises ne se limitent pas à la création d’usines et d’investissements destinés à couvrir la demande locale, mais qu’il doit aller au‐delà de la fabrication interne et de l’exportation.
Il y a des opportunités très motivantes dans les exportations de biens mais aussi de services. Les entreprises algériennes entrevoient d’ailleurs une perspective d’exportation des services numériques. Algérie Télécom ainsi que d’autres entreprises, avec le soutien de l’Etat, peuvent agir sur plusieurs leviers pour le faire.
Le pays travaille à faire connaître les produits et services algériens à travers le monde, et ce, dans une optique de diversification des revenus en devises en dehors des hydrocarbures. Des efforts ont déjà été entrepris en ce sens.
Le numérique représente une réelle opportunité, car, il s’agit d’un secteur dont la demande mondiale explose et où beaucoup de niches restent à conquérir et qui sont à la portée des entreprises algériennes.
Le pays dispose de plusieurs atouts, qui permettront aux PME, start‐up et grands groupes de la filière numérique de gagner des parts à l’export. Et ce, grâce à sa proximité avec l’Europe (troisième marché technologique mondial), pour développer des partenariats à l’export.
Dans le cadre de la promotion des exportations de services, et en particulier, l’exportation de services numériques, plusieurs événements technologiques majeurs, ont été organisés ces dernières années.
Le pays se fait ainsi le promoteur des exportations des services, un créneau porteur pour l’avenir
