Le président russe Vladimir Poutine doit rencontrer les dirigeants africains à Saint-Pétersbourg lors d’un sommet Russie-Afrique.
49 pays africains et 17 chefs d’Etat ont confirmé leur présence. Cette rencontre, selon l’expert Vsevolod Sviridov est une étape importante devant conduire à la reconfiguration des relations entre Moscou et le continent.
Ce sommet intervient quelques semaines après que les dirigeants africains ont tenté de peser dans la recherche de la paix entre l’Ukraine et la Russie. Une délégation de chefs d’Etat s’est rendue mi‐juin à Moscou et à Kiev, pour faire entendre la voix de l’Afrique dans ce conflit. «L’objectif principal du deuxième sommet Russie‐Afrique est de voir ce qui a été accompli ces dernières années. L’économie mondiale et la politique ont changé.
D’abord, il y a eu la pandémie de Covid‐19, puis l’opération militaire spéciale a commencé. Le cadre dans lequel la Russie et l’Afrique interagissent a sérieusement changé. Par conséquent, il est évident qu’il faut revoir les relations entre la Russie et l’Afrique, trouver des terrains d’entente, expliquer mutuellement les points de vue sur les questions d’actualité, par exemple, l’accord sur les céréales «a expliqué Vsevolod Sviridov, Expert au Centre des études africaines, Université HSE.
Vladimir Poutine doit, lui, prendre la parole lors de la session plénière. Selon son conseiller diplomatique, Iouri Ouchakov, cité par les agences de presse russes, le président Poutine «fera un grand discours» dans lequel il évoquera les relations russo‐africaines et «la formation d’un nouvel ordre mondial». Il échangera aussi lors d’entretiens bilatéraux avec plusieurs chefs de l’Etat, notamment camerounais, sénégalais, sud‐africain et centrafricain.
A Saint‐Pétersbourg, plusieurs chefs d’Etat africains sont attendus, dont le président sud‐africain Cyril Ramaphosa, pour la deuxième édition de ce sommet après une première en 2019 à Sotchi, sur la mer Noire