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L’Université algérienne entre dans une nouvelle ère prometteuse

Les préparatifs vont bon train afin de réunir toutes les conditions pour assurer à l’année universitaire 2023‐2024, une rentrée réussie. Cette nouvelle année, comme annoncé par les responsables du secteur, sera caractérisée particulièrement par les plans d’adaptation aux exigences des avancées technologiques et du marché de l’emploi qui ont pour noms, dématérialisation, informatisation, intelligence artificielle, industrie 4.0, énergies renouvelables et technologies de l’information et de la communication.

Selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, tous les établissements universitaires sont fin prêts pour accueillir les nouveaux étudiants et tout est mis en œuvre pour se conformer aux nouveaux paradigmes que l’université algérienne est en train de se construire.

Si durant les années soixante‐dix, l’université algérienne s’est adaptée à la politique de «l’industrie industrialisante» prônée et encouragée à l’époque, les enjeux d’aujourd’hui l’oblige de s’adapter aux défis de la numérisation, du monde de l’emploi et des dernières avancées technologiques et scientifiques.

La dématérialisation des dossiers d’inscription des nouveaux bacheliers avec la politique «zéro papier», la création de deux écoles nationales supérieures en nanotechnologie et en systèmes autonomes, la licence double‐diplôme, les nouvelles offres de formation dans le domaine des sciences et technologies, le lancement de l’application «E‐services mesrs dz» dédiée aux œuvres universitaires et proposant 54 services aux enseignants, aux étudiants et à l’administration…sont autant de mesures témoignant de ce nouveau tournant que l’université algérienne est entrain de négocier.

Recroquevillée jusque‐là sur elle‐même en se suffisant de sa mission classique, l’université s’offre maintenant des collaborations avec l’industrie comme le montrent son partenariat avec Saidal et se transforme peu à peu en vaste lieu de développement et de création de start‐up.

Ajouté à toutes ces initiatives innovantes révélant l’orientation moderniste des réformes engagées , il est également prévu pour cette année, dans le cadre de l’extension du réseau universitaire, l’ouverture de plusieurs annexes pour les filières médecine, pharmacie et science vétérinaire.

La filière médecine bénéficiera de 14 annexes réparties sur 14 établissements universitaires, la filière pharmacie de cinq annexes et la filière médecine vétérinaires de sept annexes.

Par ailleurs en vue de consolider l’apprentissage de la langue anglaise introduite officiellement dans l’enseignement en septembre 2022, des écoles normales supérieures seront ouvertes pour former des enseignants d’anglais pour le cycle primaire.

Dans le même cadre, une plateforme dédiée à l’amélioration de l’anglais a été créée pour les nouveaux bacheliers. Elle est opérationnelle depuis le 20 juillet et elle le restera jusqu’au 20 septembre prochain.

A travers toutes ces nouveautés, il apparait une réelle volonté à donner à l’université un nouvel élan pour la transformer en locomotive de l’économie nationale qui assure des formations de qualité aux étudiants en leur offrant de véritables passeports pour leur insertion professionnelle.

Même si ce n’est pas encore gagné, même si certains doutent des réformes engagées, l’université algérienne a fait le choix de faire sien le carré magique : Recherche, innovation, création de richesse et création d’emploi.

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