Il fallait bien qu’un officiel s’exprime sur le recalage de l’Algérie lors du vote d’adhésion aux Brics, et, depuis hier, c’est chose faite. Des pays d’envergure comme la Turquie ou la Malaisie n’ont pas été admis, mais ce sera fait l’année prochaine.
Il y a eu une certaine fébrilité interne au sein des Brics, et cette situation avait fait que certains pays, auxquels l’Algérie épongeait les dettes il y a seulement dix ans, ont été admis et d’autres, aux économies plus fortes, recalés. C’est ce à quoi a répondu hier, le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, lors d’un point de presse, organisé à cet effet.
Donc, le ministre des Affaires étrangères s’est prononcé hier, sur le rejet de la demande d’adhésion de l’Algérie au groupe des BRICS et a tenu à souligner lors de cette conférence de presse que les pays des BRICS sont des « pays amis et alliés de l’Algérie ».
Attaf a expliqué que l’objectif de l’Algérie en postulant à l’adhésion au groupe des BRICS est d’agir ensemble sur les principales questions de notre politique étrangère. Il a ajouté que l’Algérie « souhaitait recourir à un troisième ou quatrième axe pour défendre ses principes, à savoir le cadre des BRICS ».
Cependant, l’Algérie « continuera à défendre ces options avec ces alliés dans d’autres cadres tels que le Mouvement des non‐alignés et le Groupe des Sept, et d’autres cadres qui subsistent et existent et notre mouvement dans ceux‐ci est toujours valable et possible et nos objectifs sont valables ».