Le chef du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdellali Hassani Cherif, avait reçu Youssef Aouchiche, Premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), et la délégation qui l’accompagnait, au siège central du mouvement, à El Mouradia.
Le texte laconique de l’après‐rencontre ne laissait pas entrevoir grand‐chose, sinon une « réunion qui a été une occasion importante de se consulter mutuellement, entre deux importants partis, sur les différentes conditions politiques, économiques et sociales du pays et sur les enjeux régionaux et internationaux actuels.
La réunion s’était déroulée en présence des vice‐présidents du mouvement, Nasser Hamdadouche et le Dr Abdelkrim Dahmane, ainsi que le professeur Abdelkrim Ayed, secrétaire national aux Relations extérieures, et le Dr Farouk Taïfour, secrétaire national aux Affaires politiques, et le représentant Slimane Zarkani, secrétaire national aux étudiants.
Mais, en fait, il a été notamment question du « rôle des partis politiques dans l’établissement d’une pratique partisane basée sur le dialogue et la consultation sur des questions d’intérêt commun et l’échange de vues ».
Mais les pourparlers ont porté surtout sur les moyens de parvenir à un consensus partisan et à une coopération qui ont également été discutés. L’initiative politique fait son chemin même avec des partis dont l’idéologie est diamétralement opposée ; c’est la seconde initiative politique lancée cet été, à un moment où la démission des partis de la chose politique a été consommée.
«Le FFS invite l’ensemble des partis à des consultations en vue d’un Pacte historique pour le parachèvement du projet national. Cette initiative politique se veut sans exclusive et au‐delà des clivages idéologiques», déclarait récemment le premier secrétaire du FFS, Youcef Aouchiche, dans un discours prononcé à l’occasion.
