Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, veut un pays en marche vers le progrès et le développement avec la contribution des franges actives et créatives de la société, inscrivant le développement dans une dynamique collective et participative.
Sa méthodologie est la suivante : travailler sur beaucoup de choses à la fois. Le chef de l’Etat s’est attaqué aux problèmes faisant obstacle à l’investissement et, partant, au développement de l’économie, en hiérarchisant les priorités. Dans ce secteur, bien des choses ont changé ces dernières années.
Ainsi, des show‐rooms ont été ouverts dans des pays d’Afrique. Ces espaces sont ouverts toute l’année et accessibles au grand public ou aux professionnels. Des succursales de banques publiques ont également été créées dans le continent. Ces filiales seront d’un apport crucial pour les exportateurs. Elles vont les aider à établir des ventes rentables et à en récupérer les recettes de manière plus souple et plus simple.
L’Exécutif a en outre apporté une autre pierre à l’édifice, en mettant en place un Conseil consultatif pour la promotion des exportations. Cela constitue une étape marquante, traduisant le rythme accéléré que le président de la République a décidé de donner aux efforts entrepris pour réaliser le pari de la promotion des exportations hors hydrocarbures, l’un des chantiers majeurs et importants de la profonde réforme de l’économie nationale, avec un défi à 13 milliards de dollars à fin 2023.
Que ce soit dans ce secteur, ou dans d’autres domaines, le chef de l’Etat a relevé plus haut la barre des exigences, en appelant tous les responsables à jouer pleinement leur rôle à quelque niveau que ce soit de la prise de décision et de sa mise en application.
L’orientation générale, qu’il a donnée à l’occasion des ses différentes interventions, se veut pratique et pragmatique. M. Abdelmadjid Tebboune veut en fait établir une cartographie des possibles dans tous les domaines.
Les cadres de l’Etat sont invités à s’impliquer dans cette dynamique et à opérer les changements nécessaires, en adoptant une politique d’évaluation permanente du résultat des actions menées. Et, là où les choses n’ont pas fonctionné, où les processus que l’Exécutif a conçus se sont révélés inefficaces, où les mécanismes n’ont pas généré de progrès, le Président a fait des changements qui ont touché ces derniers mois différents administrations, entreprises étatiques et autres démembrements de l’Etat.
Cela est le reflet d’une volonté de la part du chef de l’Etat d’instaurer un nouveau mode de gouvernance.
Ainsi, dans le secteur de l’énergie, Sonatrach a changé de tête ; Rachid Hachichi a succédé à Tewfik Hakkar. Hachichi a promis de redonner de l’élan à la compagnie nationale. D’autres changements avaient également concerné de nombreuses structures‐clés, à l’instar de celle du commerce avec la désignation d’une nouvelle responsable à la tête d’Algex.
De hauts cadres dans les directions et services agricoles, dans les directions des douanes et de la Protection civile ont été également démis de leurs fonctions. Au plan législatif, l’Exécutif a élaboré une série de projets de loi. Certains d’entre eux ont été adoptés. D’autres le seront dans les semaines et mois à venir, avec un principe fondamental : la Loi se veut pratique afin que les entreprises et les investisseurs puissent la respecter, les consommateurs ou les citoyens s’en servir et le gouvernement, l’appliquer.
Au plan diplomatique, l’Algérie a été élue par l’Assemblée générale de l’ONU comme membre non permanent au Conseil de sécurité pour la période 2024‐2025. C’est indiscutablement un succès diplomatique. Le pays a déployé des trésors de diplomatie dans le cadre de nombreuses crises.
Quand il prend position, les autres pays l’écoutent, particulièrement en Afrique.