Comme l’a souligné le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a pourtant des affinités avec l’entité sioniste, ce qui se passe actuellement à Ghaza n’est pas une guerre mais un véritable génocide à huis clos.
Ni les hôpitaux, ni les écoles, ni les lieux de culte, ni les routes et autres infrastructures publiques n’ont été épargnés par les raids de l’armée d’occupation sioniste qui prétend lutter contre les éléments du Hamas.
Cette attitude criminelle se poursuit, alors que le monde regarde en spectateur au lieu d’intervenir pour mettre fin à cette tragédie. Le monde est malheureusement plus spectateur qu’acteur. Les massacres de civils innocents, la privation des approvisionnements, la coupure des réseaux énergétiques… ne font pas partie des lois de la guerre, mais relèvent du terrorisme et du banditisme.
Ce à quoi s’adonne depuis samedi dernier l’armée sioniste ! Les Conventions de Genève qui constituent l’élément central du Droit international humain sont foulées au pied par l’entité sioniste dans un silence assourdissant de la communauté internationale.
Ne parlons pas de la Ligue arabe, totalement aphone et effacée, et de certains pays musulmans qui ont vendu ouvertement la cause palestinienne depuis des lustres et qui ne rêvent que d’une chose : voir la résistance palestinienne réduite à néant.
Les agressions sionistes qui vont, comme tout le monde peut le constater, à l’encontre du droit international, n’a suscité que des réactions vagues de la part des chancelleries occidentales et des réactions hypocrites de la part de certains pays de ce qui est pompeusement appelé le « monde arabe ».
A ces réactions tièdes et hypocrites devant le massacre des Palestiniens, on a vu les réactions musclées, sans appel, immédiates des Occidentaux le 07 octobre suite à l’attaque massive et surprise du Hamas contre l’armée d’occupation. Tous les Occidentaux se sont alignés dernière l’entité sioniste, pourtant agresseur et colonisateur !
En raison de tous ces soutiens, Israël a longtemps joui de l’impunité. Personne ne lui demande des comptes. Au contraire, on lui prête assistance, comme c’est le cas actuellement avec les Etats‐Unis qui ont commencé, depuis le 8 octobre, à lui envoyer de l’aide militaire et à déployer leur plus gros navire de guerre en Méditerranée.
Ce ne sont pas les positions d’un Occident foncièrement pro-sioniste qui inquiètent puisqu’elles coulent de source. Ce sont plutôt celles de gouvernements de plusieurs pays arabes et musulmans. Ils ne font pas mieux que les pays occidentaux.
En se taisant sur les crimes de l’armée sioniste et en validant le processus de normalisation avec l’Etat hébreu avant la résolution du conflit, ces pays se font complices de tout ce qui arrive aux Palestiniens.
Et un jour, ils seront contraints par leur population à rendre des comptes. Comment expliquer la soumission d’un pays comme l’Egypte aux injonctions d’Israël lui interdisant l’envoi de fournitures de secours aux Palestiniens dans la Bande de Ghaza ?
Passons, s’il s’agit d’aide militaire comme le font actuellement les Etats‐Unis pour Israël, mais se soumettre à des interdictions d’envoi d’aides humanitaires, c’est le summum de la félonie !
Les autorités égyptiennes ont même procédé à la fermeture du poste frontière de Rafah, point de passage entre l’Egypte et la bande de Ghaza. Une façon de renforcer le siège imposé par l’armée sioniste.
Si les Palestiniens ne trouvent pas assistance dans ces moments difficiles auprès de pays frères, quand alors la trouveront‐ils ? Une fois la
bande de Ghaza totalement rasée ?
Selon, les Nations unies, plus de 800 000 personnes à Ghaza et en Cisjordanie vivent dans des conditions difficiles, privées qu’elles sont de nourriture, d’eau et de produits de base.
Pourquoi la Ligue arabe n’imposerait‐elle pas la création de couloirs humanitaires pour faciliter l’acheminement de l’aide et de l’assistance humanitaire ? A quoi sert cette ligue, si elle n’existe que pour tenir des réunions sans lendemains?
Heureusement que l’OMS et le Programme alimentaire mondial se sont mis de la partie pour alerter sur les conditions désastreuses à Ghaza et pallier la défection des gouvernements des pays voisins.