Les formations politiques et organisations de la société civile, signataires de l' »Appel pour la défense de la Palestine », ont appelé le peuple algérien à sortir dans des marches populaires, jeudi, à travers toutes les wilayas du pays, « en soutien et en solidarité avec le peuple palestinien dans sa résistance et sa défense des Lieux Saints, en rejet de la guerre d’extermination, d’expulsion et des massacres barbares perpétrés par l’entité sioniste inique, mais aussi en consolidation des positions constantes de l’Algérie vis‐à‐vis de la cause palestinienne et en rejet des projets visant sa liquidation », précise‐t‐on dans le communiqué.
La marche à Alger démarrera à 11h00 de la Place du 1er ‐Mai jusqu’à la Place des Martyrs, selon la même source.
Les partis signataires sont : le parti du Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND), le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le Front El‐Moustakbal, le Mouvement El Bina, le Front des forces socialistes (FFS), la Voix du peuple et le Front national algérien (FNA), en plus de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), l’Organisation nationale des enfants de Chouhada (ONEC), l’Organisation nationale des enfants de moudjahidine (ONEM), l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), l’Observatoire national de la société civile, les Scouts musulmans algériens (SMA), l’Union nationale des paysans algériens (UNPA) et l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA), conclut le communiqué.
Des millions de personnes vont battre le pavé dans toutes les villes d’Algérie pour appuyer les frères palestiniens et dénoncer les agressions criminelles des sionistes dans la terre sainte de Palestine.
Israël a fait reculer l’horreur encore un peu plus en s’en prenant à une institution civile, ce qui est interdit par le droit international, même en temps de guerre, une institution civile qui, de surcroît, se trouve être un hôpital, où s’entassaient déjà des centaines de blessés des bombardements opérés par l’occupation sioniste.
En effet, au moins 500 personnes sont mortes lors d’une frappe sur l’hôpital Ahli Arab, dans le centre de Ghaza, selon les services médicaux
locaux.
Depuis plusieurs jours, des centaines de civils s’étaient réfugiés dans les hôpitaux de la ville, espérant ainsi être épargnés par les bombardements après qu’Israël a ordonné à tous les habitants de la ville et des zones environnantes d’évacuer vers le sud de la bande de
Ghaza.
Très vite après l’explosion, des scènes horribles circulaient sur les réseaux sociaux. Certaines montraient des corps déchiquetés, dont de nombreux jeunes enfants, et le bâtiment en flammes.
Plusieurs centaines de blessés sont alors transportés vers l’hôpital principal de la ville de Ghaza, al‐Shifa, déjà submergé par les blessés des frappes massives israéliennes des jours précédents.
Il s’agit de l’agression la plus criminelle à Ghaza depuis le début de la campagne de frappes israéliennes, le 7 octobre. Cette explosion à l’hôpital Ahli Arab, dans le centre de Gaza, a causé la mort de plusieurs centaines de Palestiniens, mardi 17 octobre, suscitant de vives réactions internationales.
