Une manifestation massive a eu lieu samedi devant la Maison Blanche à Washington en soutien à la Palestine et en condamnation de l’agression sioniste contre Ghaza. Au Canada, des manifestants ont défilé samedi dans les rues de plus d’une vingtaine de villes pour exprimer leur soutien aux habitants de la bande de Ghaza, appelant à un cessez‐le‐feu dans le conflit entre l’entité sioniste et le Hamas.
En réponse à l’appel du Mouvement de la jeunesse palestinienne, des rassemblements ont été organisés partout au Canada, notamment à Toronto, Montréal, Halifax, Fredericton, Winnipeg, Calgary et Edmonton. À Montréal, des milliers de manifestants ont défilé dans le Quartier des Spectacles, au centre‐ville, beaucoup brandissant des drapeaux palestiniens et prenant part à des chants appelant à une «Palestine libre» et à un «cessez‐le‐feu maintenant».
La manifestante montréalaise Shaima Nakhli a déclaré que ce qu’elle a décrit comme la réticence des responsables canadiens à condamner le meurtre de Palestiniens l’a fait douter de l’engagement du gouvernement envers les droits de l’homme.
En France, des manifestations pro-palestiniennes ont été organisées dans plusieurs villes. Elles ont lieu près d’un mois après le début de la guerre à Ghaza. « Halte au massacre à Ghaza ! La France doit demander un cessez‐le‐feu immédiat », demandent ces manifestations.
A Paris, la manifestation devait partir hier à 14 h 30 depuis la place de la République et devait se terminer place de la Nation, à 18 h 30. Ce rassemblement a finalement été autorisé, alors que plusieurs manifestations précédentes ont été interdites.
« Les auteurs de propos pouvant être assimilés à l’apologie du terrorisme ou à caractère antisémite, de même que les porteurs de pancartes ou banderoles contraires à la loi seront interpellés ou feront l’objet d’une enquête et d’un signalement aux autorités judiciaires », a toutefois mis en garde le préfet de police de Paris.
Plusieurs rassemblements ont également eu lieu à Angers, à Caen, au Mans, à Lorient, à Lyon, à Grenoble, dans l’Hérault, à Agen, ou encore à Bordeaux. Dans la matinée, un rassemblement a par exemple eu lieu à Carhaix, où 70 personnes se sont rassemblées pour réclamer la paix.
La quasi‐totalité de ces rassemblements ont été autorisés par la justice.