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L’Algérie, une voix de la paix en Afrique

Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a procédé hier, au Centre international de conférences Abdelatif‐Rahal, à Alger, à l’ouverture des travaux de la 71e session ordinaire de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CAfDHP).

L’Algérie, qui fait partie des 34 pays ayant ratifié le protocole relatif à la création de la Cour africaine, abritera les travaux de la 71e session de la CAfDHP du 7 novembre au 4 décembre.

Le Premier ministre a souligné que l’expérience algérienne en matière de promotion et de protection des droits de l’homme est considérée comme l’une des expériences pionnières aux niveaux régional et international, ajoutant que l’Algérie est très soucieuse de défendre ses intérêts et de défendre les droits des peuples à l’autodétermination.

Dans son discours prononcé lors de la 71e séance d’ouverture de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, le Premier ministre a souligné le rôle pionnier de l’Algérie en Afrique dans la réalisation de la paix et de la sécurité dans son environnement, en suivant une approche fondée sur la non‐ingérence dans les affaires intérieures des États et favorisant un règlement pacifique.

Benabderrahmane a souligné que « l’adhésion de l’Algérie à cet événement africain important dans le domaine des droits de l’homme reflète l’importance que notre pays attache aux droits de l’homme et au travail visant à les promouvoir », ajoutant que l’amendement constitutionnel a donné un nouvel élan dans le domaine de consacrer les droits individuels et collectifs et les libertés publiques, de consacrer la séparation des pouvoirs et de soutenir les autorités de régulation.

Le Premier ministre a révélé que la Constitution a traduit toutes les réformes en promulguant un paquet de textes, par exemple la loi organique sur les médias, qui réglemente les conditions d’exercice de ce noble métier, en complément d’autres textes.

Il a ajouté : « L’Algérie, qui croit au travail multilatéral, a toujours œuvré au renforcement du travail avec les organisations de protection des droits de l’homme en assurant la soumission de rapports et la coopération avec ces organismes. »

De même, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a souligné que l’Algérie, en accueillant cet événement africain durant un mois, « atteste de sa fidélité à ses engagements régionaux et internationaux en matière de droits de l’homme, consacrés dans différentes conventions internationales pertinentes »

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