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Tebboune prône la politique de la main tendue

Le président de la République prône sans cesse le dialogue et la politique de la main tendue envers les chefs d’entreprise et les partenaires sociaux. Et cela aiderait à rétablir la confiance dans l’économie, si jamais elle a été affaiblie. Des opérateurs économiques de même que des institutions s’en réjouissent.

Hier, le Bureau du Conseil de la nation (CN), élargi aux présidents des groupes parlementaires et au questeur, s’est félicité de la politique de la «main tendue» adoptée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, envers les acteurs économiques et les partenaires sociaux, comme le souligne un communiqué du Sénat rendu public hier.

Le Bureau du Conseil de la nation a suivi, avec un grand intérêt, le discours d’orientation du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors de sa présidence de la cérémonie de clôture des activités de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, jeudi 16 novembre 2023», y est‐il indiqué. Il s’agit, ajoute le communiqué, d’un discours qui renferme des orientations et des instructions établissant «les fondements d’un Etat solide, stable et respecté».

«Tout en saluant ces orientations et ces instructions », le Bureau du Conseil de la nation a estimé qu’il s’agit d’«une feuille de route qui répond aux exigences actuelles et trace la voie pour l’avenir en consolidant les bases de l’économie nationale dans le but d’atteindre une véritable indépendance économique à même de renforcer et de consolider l’indépendance de la décision politique et conforter le leadership de notre pays en tant qu’Etat écouté et respecté».

L’Algérie est aujourd’hui un pays avec une population jeune, une économie à la croissance solide et à fort potentiel. Et cela lui offre en effet une bonne marge de manœuvre en matière de prise de décision. Ainsi, le pays reste souverain dans le choix de ses stratégies économiques et de ses orientations sociales.

Le Bureau du Conseil de la nation a largement évoqué la nouvelle orientation adoptée par l’Algérie, sous la direction du Président de la République. Le pays s’est engagé sur la voie du changement dans tous les domaines, œuvrant ainsi efficacement à soulager les difficultés qui entravaient l’action des acteurs économiques, notamment les petites et moyennes entreprises», soulignant, en outre, que «les nouveaux algorithmes de l’Algérie sont soumis à des approches pragmatiques et réalistes, ce qui rassure les acteurs économiques, dynamiques et innovateurs, dans la création des richesses et d’emplois à travers l’amélioration du climat des affaires».

La même source souligne que le Président de la République «est extrêmement attentif et convaincu de la nécessité de protéger et de renforcer l’économie nationale, tout en la diversifiant, dans le cadre de la concrétisation de ses 54 engagements», rappelant également «les efforts incessants et sincères du Président de la République, depuis son accession à la magistrature suprême, pour une politique de collaboration et d’écoute envers les partenaires sociaux et les acteurs économiques».

En ce sens, le Bureau du Conseil de la nation a salué les réalisations «fructueuses et durables» du Président de la République, en vue de «concrétiser les aspirations du peuple algérien».

Lors de sa présidence de la cérémonie de clôture des activités de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, Tebboune avait évoqué l’état de l’économie nationale et réitéré son satisfecit des avancées réalisées en quatre ans. «Vous êtes sur la bonne voie», a‐t‐il lancé à l’assistance composée d’opérateurs économiques.

L’Algérie œuvre aujourd’hui à bâtir une économie de la connaissance créatrice de richesse, orientée vers l’exportation et la satisfaction des besoins nationaux et basée sur les startups et les PME, ainsi que sur le secteur privé. L’économie algérienne est aujourd’hui privée à 85 % mais reste largement tributaire du financement de l’Etat, a fait remarquer le président de la République.

Ce qui constitue un frein pour les efforts de dépénalisation de l’acte économique puisque, a‐t‐il expliqué, «là où va un centime de l’Etat, il faut qu’il y soit suivi et contrôlé». M. Tebboune a appelé le privé à s’autofinancer en se dirigeant par exemple vers l’investissement dans le secteur bancaire, annonçant au passage l’ouverture à 30 % du capital de deux ou trois banques publiques d’ici la fin 2024

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