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Plaidoyer pour une réforme du Conseil de sécurité

La guerre contre les Palestiniens à Ghaza a dévoilé une nouvelle fois que le bloc occidental « fait bande à part » et essaie par les moyens légaux et détournés d’imposer son tempo au monde. Toutefois, la guerre en Ukraine, mais surtout l’action de Hamas contre Israël, ont démontré que les paradigmes sont en train de changer et que les cartes changent de main.

De ce fait, beaucoup de choses doivent évoluer dans un monde en devenir. La guerre en Ukraine a déjà fragilisé l’Europe entière, de même que l’action de résistance de Hamas a démontré la fragilité de l’architecture américano‐sioniste. L’heure des changements a sonné pour ceux qui savent entreprendre les choses.

Et c’est certainement dans cette perspective que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé un message aux participants au 5e Sommet du Groupe des dix de l’Union africaine (UA), organisé à Oyala, en Guinée équatoriale, les exhortant à faire en sorte que l’Afrique ait une voix qui porte au sein des instances internationales, l’ONU en premier lieu.

Le message a été lu en son nom par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, qui a été chargé par le président de la République de le représenter au Groupe des Dix de l’Union africaine.

Dans son message, le président Tebboune a évoqué la réforme du Conseil de sécurité, surtout dans le contexte actuel marqué par l’agression sioniste contre le peuple palestinien, et les crises que connaît le continent africain.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a exhorté les participants au 5e Sommet du Groupe des dix de l’Union africaine (UA) à faire en sorte que l’Afrique ait désormais une voix écoutée.

Le président Tebboune a affirmé, également, que l’Algérie, à travers son adhésion en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU en 2024, va œuvrer, en coordination avec le Mozambique et la Sierra Leone, à consolider la voix du continent africain : «L’Algérie va œuvrer à consolider la voix de l’Afrique au Conseil de sécurité».

De même, il a insisté sur la nécessité de rectifier une «injustice historique» que subit l’Afrique, car c’est le continent le moins représenté au Conseil de sécurité, et c’est également le seul qui ne dispose pas d’un membre permanent alors que plus de 70% des
affaires inscrites à l’ordre du jour de cette institution le concernent.

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