La protection civile à Ghaza a annoncé qu’il y avait des milliers de martyrs sous les décombres et que ses équipes n’étaient pas parvenues à les extirper, en raison des bombardements continus et d’un manque d’équipements. « Nos équipes n’ont pas été épargnées par les bombardements de l’armée sioniste », a indiqué, Mahmoud Basal, le porte-parole de ce corps constitué.
l a ajouté : « Il y a un déficit évident et très important dans nos capacités et nos mécanismes. Nous ne pouvons pas nous occuper des corps sous les décombres », avant de poursuivre: « Nous insistons toujours sur la nécessité de mettre en place des équipes et des mécanismes pour soutenir l’appareil de défense civile à Ghaza.
Des milliers de martyrs sont toujours sous les décombres et nous ne pouvons pas les récupérer ».
Une trêve humanitaire entre la résistance palestinienne et l’entité sioniste a pris fin le 1er décembre. Cette pause qui a duré 7 jours a permis un échange de prisonniers et une aide humanitaire limitée dans le secteur, habité par environ 2,3 millions de Palestiniens.
Depuis la fin de la trêve, l’armée sioniste a attaqué plus de 400 cibles dans tout Ghaza au cours des dernières 24 heures, selon les autorités palestiniennes à Ghaza. En conséquence, près de 200 Palestiniens sont tombés en martyrs, portant le bilan des martyrs samedi après‐midi à 15 207, tandis que le nombre de blessés s’est élevé à 40 650, selon les mêmes sources.
Depuis le 7 octobre, l’armée sioniste mène une agression barbare contre Ghaza, qui a entraîné une destruction massive des infrastructures et une « catastrophe humanitaire sans précédent », selon les autorités palestiniennes et les Nations Unies.
Par ailleurs, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Ghebreyesus, a averti hier que la situation du secteur de la santé à Ghaza était « inimaginable » et a souligné que les informations faisant état de violents bombardements sionistes « suscitent l’horreur ».
Ghebreyesus a déclaré, dans un message sur la plateforme « X », que les informations sur les violents bombardements à Ghaza « suscitent l’horreur ». Il a ajouté: « Hier (samedi), notre équipe a visité l’hôpital médical Nassar, dans le sud (bande de Ghaza). Il était bondé de 1 000 patients, soit 3 fois sa capacité ».
Il a poursuivi : « (L’hôpital) avait d’innombrables personnes cherchant un abri dans tous les coins… Les patients recevaient des soins par terre, hurlant de douleur ».
Il a souligné que « ces conditions sont totalement inappropriées et inimaginables dans le domaine des soins de santé ». Ghebreyesus a conclu en disant: « Je ne trouve pas de mots assez forts pour exprimer notre inquiétude face à ce à quoi nous assistons », réitérant l’appel à un « cessez‐le‐feu maintenant ».