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Les Nations Unies exigent un cessez-le-feu immédiat à Ghaza

L’Assemblée générale des Nations Unies a approuvé, mardi, à une écrasante majorité, une résolution appelant à un « cessez-le-feu immédiat » à Ghaza pour des raisons humanitaires, ce que le Conseil de sécurité n’a pas réussi à faire jusqu’à présent, en raison du veto américain.

Pas moins de 153 pays à l’Assemblée générale ont voté en faveur d’une résolution appelant à un cessez‐le‐feu immédiat à Ghaza, tandis que 10 pays se sont opposés à ce projet et 23 autres se sont abstenus de voter.

L’ambassadeur palestinien auprès des Nations Unies, Riyad Mansour, a qualifié la résolution de « jour historique » et a déclaré à la presse après la publication de la résolution: « Aujourd’hui a été un jour historique en termes de message fort envoyé par l’Assemblée générale. Il est de notre devoir collectif de continuer sur cette voie jusqu’à ce que nous voyions la fin de cette agression contre notre peuple ».

De son côté, la présidence palestinienne a salué cette décision et a exhorté les pays qui ont voté en faveur de la résolution à obliger l’entité sioniste à la mettre en œuvre.

La résolution approuvée est similaire au projet de résolution qui a été discuté au Conseil de sécurité de l’ONU la semaine dernière et qui a été contrecarré par les États‐Unis en utilisant leur droit de veto, mais à l’Assemblée générale, qui comprend 193 pays, aucun membre ne dispose de droit de veto.

Le projet de résolution voté appelle à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers et au respect par les parties belligérantes du droit international, notamment en ce qui concerne la protection des civils.

Le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Denis Francis, a déclaré que la priorité était désormais de « sauver des vies », ajoutant qu’ « il est clair que nous assistons à un effondrement sans précédent d’un système humanitaire délabré ».

Rappelons que les résolutions de l’Assemblée générale ne sont pas contraignantes, mais elles ont un poids politique et reflètent les vues mondiales sur la guerre dans la bande de Ghaza, puisque les autorités sanitaires de Ghaza affirment que le nombre de victimes suite à l’attaque sioniste a dépassé 18 000.

Le vote de ce mardi intervient un jour après que 12 envoyés du Conseil de sécurité se sont rendus du côté égyptien du poste frontière de Rafah, le seul endroit par lequel une aide humanitaire limitée et des approvisionnements en carburant entrent à Ghaza. Les États‐Unis n’ont pas envoyé de représentant pour la visite.

En octobre, l’Assemblée générale avait appelé à « une trêve humanitaire immédiate, permanente et durable conduisant à la cessation des hostilités », dans une résolution adoptée par une majorité de 121 voix, 14 contre, y compris les États‐Unis, avec 44 abstentions.

La plupart des 2,3 millions d’habitants de Ghaza ont été forcés de quitter leurs foyers, et les Nations Unies ont émis de graves avertissements concernant la situation humanitaire dans la bande, affirmant que des centaines de milliers de personnes meurent de faim.

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