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Le président Tebboune signe la loi de finances 2024

Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a signé, hier, la Loi de finances de l’année 2024. La cérémonie de signature s’est déroulée au siège de la Présidence de la République, en présence de hauts responsables de l’Etat.

Cette loi comporte une série de mesures destinées à atténuer la hausse des prix et préserver le pouvoir d’achat des Algériens. Il s’agit entre autres de la suppression de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP), de la réduction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur des activités liées au secteur de l’agroalimentaire, avec, pour effet attendu, la baisse des prix des produits de large consommation, particulièrement les produits de la filière avicole.

D’autres mesures y ont été également introduites, dans le but d’améliorer le rendement de la fiscalité ordinaire. La loi de finances pour 2024 s’inscrit en fait dans une démarche de mise en œuvre du nouveau mode de gouvernance, avec des mesures visant à assurer la «soutenabilité des dépenses publiques, stimuler l’activité économique et améliorer la gestion des deniers publics», prévoyant plusieurs mesures visant à soutenir la croissance économique hors hydrocarbures et à diversifier les sources de financement de l’État. Il s’agit du «soutien à l’investissement» dans des secteurs clés pour l’économie nationale.

Cette loi table sur une croissance économique de 4,2%, tirée par des performances de tous les secteurs d’activités, notamment les services, l’agriculture, le BTPH et l’industrie. La croissance économique devrait ainsi atteindre +3,9% en 2025 et +4% en 2026, des croissances qui résulteraient des performances de tous les secteurs, avec une croissance du secteur des hydrocarbures de près de 1% en 2024, tirée principalement par les exportations de gaz naturel, de gaz naturel liquéfié (GNL) et de gaz de pétrole liquéfié (GPL) respectivement de +0,7%, +1,4% et +1,1%.

La loi de finances pour 2024 vise également à «mobiliser davantage de ressources financières» pour l’État. Cela passera notamment par des mesures de rationalisation des dépenses publiques, d’amélioration de la gestion des fonds publics et du renforcement du suivi de l’exécution du budget.

A cet effet, la révision et l’actualisation progressive du système comptable, en vue de réaliser la cohésion et la transparence totale dans les transactions et les données financières, ont été introduites dans cette loi. Il est par ailleurs question de «réduire la dépendance du pays vis-à‐vis des hydrocarbures. Cela implique de promouvoir d’autres secteurs économiques tels que les services, l’agriculture, le BTPH et l’industrie qui sont les principaux bénéficiaires de la réduction générale du coût fiscal en 2024».

Aussi la LF 2024 introduit des mesures pour lutter contre les effets de l’inflation et préserver le pouvoir d’achat des citoyens, en plus de la décision de réduire «au maximum» la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour la production avicole et l’application de la même procédure aux denrées alimentaires importées de manière générale.

Autres mesures : l’augmentation des salaires jusqu’à 47% en 2024, tout en comptabilisant l’incidence financière résultant de la révision des statuts des secteurs de la Santé, de l’Education et de l’Enseignement supérieur

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