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L’Afrique du Sud traîne devant la justice l’entité sioniste

Dans un communiqué rendu public vendredi 29 décembre par la CIJ, principal organe judiciaire de l’ONU, la cour a annoncé le dépôt par l’Afrique du Sud d’une «requête introductive d’instance» contre l’entité sioniste pour de «supposés manquements aux obligations qui lui incombent au titre de la Convention contre le génocide en ce qui concerne les Palestiniens dans la bande de Gaza».

«Les actes et omissions sionistes revêtent un caractère génocidaire», estime l’Afrique du Sud dans sa requête, expliquant que ces actes «s’accompagnent de l’intention spécifique requise de détruire les Palestiniens de Gaza en tant que partie du groupe national, racial et éthique plus large des Palestiniens».

En particulier depuis le 7 octobre, «Israël manque à son obligation de prévenir le génocide et celle de punir l’incitation au génocide», ajoute la requête sud‐africaine. L’Etat hébreu «s’est livré, se livre et risque de continuer à se livrer à des actes de génocide» contre les Palestiniens.

L’Afrique du sud réclame aussi des mesures conservatoires, au titre des statuts de la CIJ, pour la «protection contre un nouveau préjudice grave et irréparable aux droits que le peuple palestinien tient de la convention contre le préjudice» et de contraindre Israël à respecter ses obligations au titre de la même convention.

Cette requête est la dernière mesure en date prise par l’Afrique du Sud pour faire pression sur les sionistes afin qu’ils mettent fin à leur guerre contre Ghaza, remarque le site Middle East Eye. Le mois dernier, les députés du pays avaient voté en faveur de la fermeture de l’ambassade israélienne à Pretoria et de la rupture des relations diplomatiques avec Israël jusqu’à ce qu’un cessez‐le‐feu soit instauré.

Le président sud‐africain, Cyril Ramaphosa, un défenseur de la cause palestinienne, «compare la politique israélienne à Ghaza et en Cisjordanie occupée avec le régime d’apartheid de ségrégation raciale imposé par la minorité blanche (d’Afrique du Sud), qui a pris fin en 1994, explique Al-Jazeera.

«Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont déclaré que la politique israélienne à l’égard des Palestiniens relevait de l’apartheid», soutient la chaîne qatarie. Ces crimes dont sont victimes les Palestiniens sont totalement inadmissibles; la communauté internationale doit demeurer on ne peut plus vigilante et traîner devant la justice ceux qui s’en rendent coupables.

La communauté internationale doit compatir avec les victimes des atrocités perpétrées par les sionistes. Elle a l’obligation morale de réagir à ces événements horribles.

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