L’année 2024 s’annonce prometteuse avec son lot de réalisations et de projets en cours d’achèvement. L’économie devrait dégager une croissance de plus de 4%. Affichant de grandes ambitions, le pays a mis sur la table plus de cent milliards de dollars, dans le cadre de la loi
de finances 2024, pour faire marcher son économie.
Plusieurs projets vont bénéficier de financement et de mesures de facilitation. Faisant preuve de bonne foi et de la souplesse suffisante, l’Etat a supprimé une série de taxes qui entraînaient une hausse des coûts pour les entreprises et qui bridait l’économie. La taxe sur les activités professionnelles en fait partie.
La TAP est remplacée par la « Taxe locale de solidarité », une nouvelle disposition qui s’applique uniquement aux opérateurs exerçant des activités de transport par canalisation des hydrocarbures et les activités minières. Elle est calculée sur la base du chiffre d’affaires hors TVA, soit 3% pour le transport par canalisations et 1.5% pour les activités minières. Les chefs d’entreprises ne peuvent que s’en réjouir.
Les activités exercées par les « promoteurs d’investissement », soit tous les porteurs de projet dans le cadre du soutien à l’emploi, sont exonérées de l’IRG. La loi de finance dont il est question prévoit également l’extension de l’exonération en termes de taxe foncière au dispositif d’aide à l’emploi des projets autofinancés.
Les activités exercées sous le statut d’auto-entrepreneur sont désormais soumises à l’impôt forfaitaire unique (IFU) à un taux de seulement 0,5% au lieu de 5%. L’Etat continue par ailleurs à apporter aide et soutien en matière de nouvelles technologie. Ainsi, sans son article 70, la loi de finances 2024 prévoit l’extension de l’exemption de la TVA, jusqu’au 31 décembre 2026, les frais et redevances liés aux services d’accès fixe à internet, la location de la bande passante destinée à la fourniture d’internet fixe, l’hébergement de serveurs web implantés en Algérie et en .DZ, la conception, le développement et la maintenance des sites web.
Le budget de l’Etat pour l’année 2024 est réparti comme suit : les dépenses dédiées aux personnels (5.155,67 milliards de DA), dépenses de gestion des services (632,87 milliards de DA), dépenses d’investissement (2.894,58 milliards de DA d’autorisation d’engagement et 2.809,36 milliards de DA de crédits de paiement).
Par ailleurs, les affectations prévues pour l’année 2024 à la réévaluation des opérations en cours de réalisation ont atteint 489,25 milliards de DA d’autorisation d’engagement et 396,82 milliards de DA de crédits de paiement.