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L’entité sioniste cherche à cacher sous le tapis ces faits

Le mouvement palestinien Hamas a appelé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et les institutions internationales des droits de l’homme à documenter «les violations arbitraires et systématiques d’Israël» contre les prisonniers palestiniens, à les traduire devant les tribunaux compétents et à poursuivre les responsables en justice. C’est ce qui ressort d’un communiqué du mouvement de la résistance palestinienne repris par l’agence turque Anadolu.

Dans son communiqué, le Hamas a appelé «le Comité international de la Croix‐Rouge et les institutions internationales des droits de l’homme à assumer leurs responsabilités face aux violations et aux privations contre les prisonnières palestiniennes dans les prisons d’occupation, dont la malnutrition et la négligence médicale, qui sont perpétrées de manière arbitraire et systé‐ matique».

La torture et la violence règnent dans les prisons sionistes. Elles ont pris des proportions spectaculaires ces dernières semaines, car, en Israël, l’impunité a été poussée plus loin encore depuis le déclenchement de la guerre à Ghaza. Le Hamas a évoqué cela, de même que le Club des prisonniers palestiniens. Ce dernier a fait savoir dans un communiqué, paru récemment que 80 détenues palestiniennes de la prison israélienne de Damon «sont soumises à la torture, à la faim et à des conditions de détention difficiles».

Le mouvement palestinien a également appelé les organisations de défense des droits humains à «faire la lumière sur ce à quoi sont exposés les prisonniers palestiniens en général et les prisonnières en particulier». Il a appelé les institutions à «documenter ces violations, à les traduire devant les tribunaux compétents et à poursuivre les responsables en justice pour ces graves violations».

Par ailleurs, le porte‐parole du ministère de la Santé ghazaoui, Ashraf Al‐Qudra, a déclaré que «les conditions sanitaires et humanitaires de plus de 1,9 million de personnes déplacées dans la Bande de Ghaza sont catastrophiques et accablantes». Il a souligné que les personnes déplacées dans la Bande de Ghaza «risquent la faim et la propagation d’épidémies et de maladies infectieuses, à cause du manque d’abris appropriés, d’eau, de nourriture et de médicaments dans les centres d’accueil des déplacés».

Le porte‐parole du ministère a déclaré que «50 000 femmes enceintes souffrent de malnutrition et de complications médicales, en particulier celles dont la grossesse est à haut risque, à cause du manque d’eau potable, d’hygiène, de nourriture et de soins médicaux dans les centres d’accueil».

«Plus de 900 000 enfants hébergés dans des centres d’hébergement sont exposés aux dangers du froid extrême, de la déshydratation, de la malnutrition, des maladies infectieuses, respiratoires et cutanées et des troubles psychologiques», selon le porte‐parole du ministère.

Al‐Qudra a appelé les institutions de l’ONU à mener «des interventions urgentes pour sauver la vie des enfants, des femmes enceintes et des malades, et à prévenir une catastrophe sanitaire, humanitaire et psychologique dans les centres d’hébergement

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