Dans une longue analyse publiée ces jours‐ci par le Wall Street Journal, la guerre sioniste contre Ghaza est considérée comme l’événement géopolitique le plus important du siècle en cours.
Cette guerre, selon ce média, quelle que soit son issue, aura des impacts à moyen et à long termes sur plusieurs fronts. « Lorsque la guerre s’étend hors de Ghaza et hors d’Israël dans la région, ce qui se produit actuellement… alors, des répercussions mondiales se produisent. » note le journal.
L’opération « Déluge d’Al‐Aqsa », lancée par la résistance palestinienne, constitue, en effet, une étape sans précédent dans l’histoire de la lutte armée contemporaine en Palestine. De toutes les guerres et les intifadas menées par la résistance palestinienne, la guerre en cours apparaît différente des autres dans la forme, les détails, les objectifs et les dimensions stratégiques.
Cette guerre ne peut que déboucher sur une reconfiguration géopolitique de la région. C’est la première fois de l’histoire que l’entité sioniste se trouve confrontée à une telle situation et perd sur tous les tableaux.
En effet, que ce soit sur le terrain des opérations militaires, ou sur le terrain de la bataille de l’opinion publique mondiale ou encore sur le plan de la bataille juridique… l’entité sioniste fait partout piètre figure. Elle affiche partout profil bas.
Depuis le début des hostilités, l’occupation israélienne, sous prétexte de lutter contre le Hamas, n’a fait que commettre des crimes de guerre en ciblant des civils et en détruisant des mosquées, des églises, des écoles, des habitations et en coupant l’eau, l’électricité, le gaz et l’internet à toute la population de la bande qu’elle a forcée à un exode massif.
Des objectifs avoués ou non avoués qu’elle s’est fixés depuis le 7 octobre dernier, elle n’en a atteint aucun.
En effet, les 100 premiers jours de cette guerre sioniste contre Ghaza , hormis le massacre de 24 000 Palestiniens civils et environ 61 000 Palestiniens blessés, l’armée sioniste n’a réalisé aucun de ses objectifs militaires. Ces attaques aveugles et ses crimes répétitifs ont provoqué des nausées parmi les populations mondiales qui ne ratent d’ailleurs aucune occasion pour le crier dans les rues ou à la face de leurs gouvernants qui soutiennent éhontément les assassins sionistes.
Le procès en génocide que lui ont intenté l’Afrique du Sud, soutenue par un certain nombre de pays, constitue une gifle dont ils se souviendront longtemps. Quelle que soit l’issue du procès, l’entité sioniste a déjà perdu. Ses crimes sont documentés et sont connus de tous. L’année 2024 sera certainement une année des plus sombres pour l’entité sioniste.