Tenue en échec lors de son premier match dans la Coupe d’Afrique des nations, l’équipe natioanle a fait match nul (2‐2) face au Burkina Faso, hier. Elle jouera sa qualification pour les huitièmes de finale de la compétition, mardi prochain, contre la Mauritanie.
Le Onze national peut remercier Baghdad Bounedjah. Déjà buteur lors du premier match des Fennecs dans cette Coupe d’Afrique des nations, l’attaquant algérien a arraché le nul dans les dernières secondes de la rencontre face au Burkina Faso (2‐2) au stade de Bouaké (Côte d’Ivoire).
Déjà auteur du but égalisateur après celui marqué par les Etalons burkinabés dans ce match, il a sauvé une équipe d’Algérie qui peine à assumer son statut de favorite dans cette CAN.
Comme face à l’Angola (1‐1), les joueurs de Djamel Belmadi ont pourtant bien débuté la rencontre et se sont procuré une grosse occasion, par Bounedjah, qui a vu sa frappe filer à côté des buts burkinabés (26ᵉ). En face, les Etalons du sélectionneur français Hubert Velud ne proposaient pas grand‐chose. Ce sont pourtant eux qui ont marqué les premiers, juste avant la pause et contre le cours du jeu, sur une superbe tête de Mohamed Konaté (45ᵉ+3).
Menés, les Algériens sont rapidement revenus au score, grâce à Bounedjah, donc. L’attaquant a inscrit un but de fennec des surfaces, à la suite d’un coup franc offensif (51ᵉ). Proche de donner l’avantage aux siens dans la foulée (53ᵉ), il a davantage brillé que Riyad Mahrez, le capitaine algérien, encore une fois passé totalement à côté de son match.
La défense algérienne a aussi subi les événements. Les Burkinabés n’ont pas eu beaucoup d’occasions mais ont été réalistes… tout en profitant de l’erreur de Rayan Aït‐Nouri, auteur d’une faute dans la surface sur Issa Kaboré (69ᵉ). Déjà contre l’Angola, l’Algérie avait encaissé un but sur penalty. Une fois de plus, Anthony Mandrea n’a pas su faire de miracle et Bertrand Traoré a redonné un but d’avance aux Etalons (71ᵉ).
C’était donc avant cette fin de match folle et ces neuf minutes de temps additionnel, qui ont profité à l’Algérie de Bounedjah. Avec ce nul, les Fennecs comptent deux
points en deux matchs et devront gagner contre la Mauritanie, mardi, pour être certains se qualifier pour les huitièmes de finale. Le Burkina Faso, leader du groupe D avec quatre points, n’en est de son côté pas loin, malgré la déception du nul concédé dans les dernières secondes ce samedi.
Le sélectionneur de l’équipe algérienne de football Djamel Belmadi avait déclaré vendredi dernier que le match face au Burkina Faso, au stade de la Paix à Bouaké était important mais pas capital. Ce sera un match difficile pour les deux équipes, mais pas capital pour nous du moment qu’il y aura un troisième match à venir, avait affirmé Belmadi lors de la conférence de presse d’avant‐match, qui s’est déroulée au stade de Bouaké.
L’Algérie a raté la première marche en cette 34e édition, en se faisant accrocher par l’Angola (1‐1), alors que le Burkina Faso a attendu le temps additionnel pour l’emporter sur le fil face à la Mauritanie (1‐0). L’idéal aura été d’entamer ce tournoi par une victoire.
Belmadi a de nouveau regretté l’absence du dernier geste. Le côté gauche a été plus prolifique, on a eu des situations, il fallait être précis dans le dernier geste et aller chercher le deuxième but, notamment en première période.