L’étau se resserre sur les va‐t‐en‐ guerre sionistes. Outre les graves dissensions qui secouent le gouvernement d’occupation et le Conseil de guerre israélien , des voix de plus en plus nombreuses en Europe et ailleurs commencent à s’insurger contre le génocide en Palestine, à appeler à un cessez‐le feu immédiat dans la bande de Ghaza et à défendre les aspirations du peuple palestinien à l’autodétermination et l’établissement de son propre État.
Les dernières déclarations de Netanyahou où il a exprimé sa ferme opposition à la création d’un État palestinien et où il a rejeté toute option d’un cessez‐le‐feu tant que ses objectifs militaires ne sont atteints, ont été une douche froide pour de nombreux pays et organisations qui étaient jusque‐là favorables à Israël.
C’es le cas de l’Irlande qui, par la voix de son vice‐Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Michael Martin, a fait connaitre son intention de se joindre à la plainte pour génocide de l’Afrique du Sud contre Israël. « Nous étudions la plainte de l’Afrique du Sud avec le plus grand sérieux, et comme ces procédures judiciaires mettent des années à être résolues, nous devons en attendant nous concentrer sur la réalisation d’un cessez‐le‐feu » a‐t‐il en effet déclaré dans une interview radiophonique.
C’est le cas également de la Belgique qui a exprimé son total soutien à la démarche sud‐africaine qui tente à travers la CIJ d’arrêter la barbarie sioniste. L’Australie de son côté, tout en exprimant sa profonde déception face aux déclarations irresponsables de Benjamin Netanyahu qui sapent les perspectives de la paix au Moyen‐Orient et dans le monde, a renouvelé son soutien pour la solution à deux Etats.
Pour sa part, la ministère des affaires étrangères de l’Allemagne a affirmé que la solution à deux États est la seule voie pour régler le conflit israélo‐palestinien, soulignant : Israel ne peut jamais vivre en paix, à moins que les Palestiniens ne vivent une vie sûre et digne. Elle a appelé à une trêve humanitaire urgente dans la bande de Gaza pour apporter une assistance aux Palestiniens là‐bas.
Cela a été fait dans des déclarations à la presse hier avant la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne à Bruxelles, qui discute des préparatifs d’une conférence internationale de paix pour établir le principe d’une « solution à deux États au Moyen‐Orient » dans les mois à venir.
Depuis 108 jours, l’armée d’occupation israélienne mène une guerre dévastatrice sur la bande de Gaza, faisant jusqu’à présent 25 295 martyrs et 63 000 victimes, principalement des enfants et des femmes, avec des destructions massives et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon les Nations Unies.
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a, lui aussi, haussé le ton. Accusant Israël d’être à l’origine, de la création de certaines factions de la résistance palestinienne pour mieux diviser les Palestiniens, il a déclaré que la solution à deux états doit être imposée de l’extérieur, malgré le refus israélien, pour ramener la paix dans la région.
En Espagne, pays déjà très critique envers Israël, les manifestations de dénonciation des crimes sionistes se font de plus en plus imposantes. Samedi dernier, plus de 25000 personnes ont défilé pour réclamer un cessez‐le‐ feu et l’arrêt du génocide en Palestine.
Mieux, des voix espagnoles, à l’exemple de la ministre des Droits sociaux, Ione Pellara, sont allés jusqu’à exiger de leur pays et de tous les pays européens à « rompre les relations diplomatiques avec Israël et à lui imposer un embargo sur les armes et des sanctions économiques ».
Si on ne peut rien attendre des démarches timides et frileuses de la Ligue arabe , il est fort à parier que les pressions euro‐américaines et la détermination de la résistance palestinienne vont fortement peser sur les démarches futures de l’entité sioniste.
L’opinion mondiale éprouve de plus en plus d’empathie aux Ghazaouis et rejette de plus en plus la guerre de l’entité sioniste. Israël perd de jour en jour, même des soutiens qui trouvaient au début des justifications à sa guerre.