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Suspension du financement de l’UNRWA: Nouveau coup de main occidental pour l’entité sioniste

Après qu’il est apparu que l’entité sioniste ne pourra pas faire déplacer les Ghazouis vers d’autres pays, des pays occidentaux, complices de l’entité sioniste, viennent d’actionner le gel des financements pour l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), à l’effet d’aggraver davantage la situation humanitaire catastrophique prévalant à Ghaza.

Depuis vendredi dernier, de nombreux pays occidentaux, sous le fallacieux prétexte de la participation de quelques employés de cette agence dans l’opération « Déluge d’Al‐Aqsa » du 7 octobre dernier, ont annoncé leur décision de couper tout financement à l’UNRWA.

Les États‐Unis, l’Australie, la Grande‐Bretagne, l’Allemagne, l’Italie, le Canada, la France… ont ainsi décidé de ne plus transférer des fonds à cette agence qui a joué jusque‐là un très grand rôle dans la gestion de la catastrophe humanitaire à Ghaza.

Cette suspension des financements qui intervient après le verdict de la Cour internationale de Justice (CIJ) où Tel‐Aviv a été sommée de « prendre des mesures pour mettre fin au génocide» cache mal le parti pris occidental en faveur d’Israël. Un parti pris flagrant que rien ne semble incommoder !

Après la création d’une coalition internationale devant assurer la protection des bateaux en provenance ou à destination d’Israël, voilà qu’ils s’empressent de couper les aides aux refugiés palestiniens au motif qu’Israël avait accusé l’UNRWA d’être impliqué dans des opérations armées. Le fait que les pays occidentaux n’ont pas exigé d’enquête et se sont suffi des allégations israéliennes, montre que le souci des Occidentaux n’est pas la vérité, mais de nuire aux Ghazouis et de soutenir les sionistes.

Ces manœuvres occidentales font bel et bien partie du plan sioniste visant à vider d’abord Ghaza de ses habitants, ensuite la Cisjordanie pour éloigner et rendre impossible la solution à deux Etats pour mettre fin au conflit israélo‐palestinien.

Les sionistes ont toujours saboté les plans de règlement pour instaurer les deux États, et actuellement, hormis sur du papier et dans des discours creux, les Occidentaux ne font strictement rien pour imposer cette solution. Au contraire, ils font tout pour faire d’elle un fantôme dont on parle toujours mais qu’on ne voit jamais.

Il y a à n’en pas douter un plan pour étouffer par usure la cause palestinienne. La preuve, au lieu de tancer l’entité qui est la force d’occupation et de la forcer à quitter les territoires occupés, on lui accorde le droit de se défendre même dans les territoires qu’elle colonise, on lui fournit toutes sortes d’armements, on protège ses routes commerciales, on oblige même des régimes arabes à sceller des accords de paix avec elle.

Des accords appelés honteusement « Abraham » alors qu’ils sont ceux de Judas. A tout point de vue, de nombreux pays occidentaux sont complices du génocide en train de se perpétrer à Ghaza. Et tôt ou tard, ils devront répondre de cette complicité devant les juridictions internationales.

Dans ce cadre, le président des États‐Unis et deux membres de son cabinet sont poursuivis en justice par le Center for Constitutional Rights (CCR), un groupe new‐yorkais de défense des libertés civiles pour complicité dans le génocide à Ghaza. Un premier pas qui va certainement faire des émules partout, dans les prochains jours

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