L’Algérie et la Turquie coopèrent étroitement dans différents domaines, notamment ceux de l’énergie, de l’économie, de l’industrie, de la politique et du droit international… Ambitieuses et dynamiques, elles cherchent à redonner vigueur à la coopération bilatérale et à aller de l’avant dans un contexte où le partenariat produit des résultats satisfaisants.
Le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, a reçu, hier à Alger, l’ambassadeur de la République de Turquie en Algérie, M. Muhammet Mucahit Kucukyilmaz, et souligné à grands traits l’importance du partenariat qui s’est reflétée dans l’adoption de plusieurs projets d’intérêt commun bien définis.
Lors de l’audience qui s’est déroulée au Palais du gouvernement, indique un communiqué des services du Premier ministre, les deux parties se sont félicitées des relations privilégiées existant entre les deux pays frères et ont passé en revue les différents aspects de la coopération bilatérale, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des résultats de la deuxième session du Conseil de coopération de haut niveau entre les deux pays, tenue à Alger en novembre 2023, sous la présidence des dirigeants des deux pays, en vue d’aller de l’avant dans la concrétisation de la vision stratégique des relations bilatérales, définie par les deux présidents, M. Abdelmadjid Tebboune et M. Recep Tayyip Erdogan », précise la même source.
Les deux parties ont également affiché « leur volonté commune de poursuivre le renforcement de la coopération entre les deux pays dans divers domaines, et le parachèvement des projets et des activités de coopération et de partenariat inscrits à l’agenda de coopération bilatérale », note le communiqué. Elles ont, en outre, relevé « avec satisfaction, la convergence de vues sur les questions d’intérêt commun, notamment en ce qui concerne la cause palestinienne », condamnant, à ce propos, « l’agression brutale, le génocide et le déplacement forcé que subit le peuple palestinien frère de la part de l’occupation israélienne ».
Lors de leur conférence de presse conjointe, fin novembre dernier, les deux présidents partageaient un même point de vue, à savoir la condamnation du « terrorisme » israélien contre les populations civiles de Gaza et de Cisjordanie. « Pour la première fois depuis soixante‐quinze ans, ceux qui ont commis ces crimes seront traduits en justice », avait déclaré le président Tebboune, tandis que son homologue turc s’est attardé sur les « crimes de guerre » commis par l’entité sioniste.
L’Algérie est le deuxième partenaire commercial de la Turquie en Afrique, et la Turquie est le premier investisseur étranger hors hydrocarbures, avec 6 milliards de dollars.
