Dans son éditorial du numéro 727, livraison de février 2024, la Revue El Djeich a insisté sur le fait que « le principe de la souveraineté nationale pour notre pays a été et restera toujours l’une des composantes fondamentales de l’Etat et une ligne rouge qu’il ne serait permis à quiconque de franchir, quelles que soient les circonstances ou la cause ».
L’éditorial fait référence aux étapes marquantes du parcours de l’Algérie, qui reflètent l’adhésion de ses hommes fidèles à la souveraineté nationale, dont l’anniversaire de la Journée nationale des martyrs, le 11 février de chaque année, est une des émanations. Il s’agit du jour « qui commémore les sacrifices de nos martyrs, à jamais conservés dans la mémoire de la nation », soulignant la nécessité de « préserver les précieux acquis dans les démarches de construction de l’État algérien sur des fondations solides ».
Ce qui renseigne enfin que l’Algérie est « extrêmement soucieuse de renforcer sa souveraineté et son indépendance et de préserver le meilleur intérêt de la nation en toutes circonstances ».
L’éditorial dit également que lorsque le peuple a décidé de changer le cours de l’histoire et a obtenu ce qu’il souhaitait, « il a pris son destin en main pour développer le pays à tous les niveaux dans le but de construire une Algérie forte ». De ce fait, il était dans la logique des choses que notre pays retrouve sa souveraineté pleine et entière et ses capacités nationales, ses terres, ses eaux et son espace aérien ».
Plus loin, El Djeich poursuit : «Quelques années après l’indépendance, et par décision souveraine, notre pays a récupéré la base navale de Mers‐el‐Kébir», le 2 février 1968, qui est considéré comme une étape historique.
Depuis lors, nos forces navales, comme toutes les composantes de l’Armée nationale populaire, ont réalisé des progrès importants sur la voie du développement et de la modernisation, notamment ces dernières années, à la lumière du grand soin qui lui a été apporté par le Haut Commandement de l’Armée Nationale. Comme le mentionne l’éditorial d’El Djeich, « l’Algérie a pris le 24 février 1971 une nouvelle décision souveraine, celle de nationaliser les hydrocarbures et de récupérer ses acquis pétroliers nationaux ».
L’Armée Nationale Populaire tire sa force de la relation étroite et profonde qu’elle entretient avec le peuple algérien L’éditorial souligne que l’« Armée Nationale Populaire tire sa force de la relation affective étroite et profonde qui la lie au peuple algérien. Une armée, contrairement aux autres armées du monde, qui n’a pas été créée par décret, mais qui est née dans les bastions d’une grande révolution de libération qui constitue un exemple pour les peuples aspirant à la liberté et à l’indépendance ».