José Vicente Tomás, directeur de Kerajet, énorme entreprise de céramique espagnole, regrette la difficulté des entreprises espagnoles de se réintégrer sur le marché algérien, suite à la récente crise entre les deux pays. Nous nous efforçons de reconquérir la clientèle algérienne après le désastre qu’est la rupture des relations économiques.
Ce gouvernement a très mal fait et n’a fait aucun travail pour résoudre le problème. C’était un marché très important et pour tout le secteur de la céramique. Maintenant, nous espérons que les relations commerciales vont reprendre, nous avons invité des clients de là‐bas au SIMA et pas mal vont venir. Ils iront également à Cevisama», a‐t‐il affirmé en marge d’un entretien accordé à «El Mundo».
L’homme d’affaires a notamment exhorté le gouvernement espagnol à faciliter la gestion des visas pour l’arrivée des Algériens, en imitant l’Italie : «En Europe, nous devons tous y aller ensemble. Il ne peut pas être plus confortable pour un Algérien d’aller en Italie qu’en Espagne, où les visas sont longs et de courte durée.
Nous mettons trop de problèmes aux Algériens, aux hommes d’affaires qui ont des entreprises qui peuvent acheter beaucoup chez nous et faire des affaires ici. Nous devons avoir un esprit plus ouvert».