11.9 C
Alger

L’armée sioniste a commis 19 types de crimes de guerre

Les actes criminels et les infractions au droit international commis par l’entité sioniste à Ghaza depuis le 7 octobre sont multiples et innombrables. Et il se trouve encore des pays, à l’exemple des Etats‐Unis, qui clament que le temps n’est pas encore venu pour arrêter la guerre. Le recensement documenté effectué par le Bureau des médias du gouvernement à Ghaza a confirmé que l’armée d’occupation a commis 19 types de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Ghaza.

Attaques visant délibérément des civils, destruction de bâtiments civils (hôpitaux, mosquées, églises, établissements scolaires), détentions illégales, torture et traitements inhumains des personnes arrêtées, expulsion et déplacement illégal des populations, soumission intentionnelle des Ghazaouis à des conditions d’existence inhumaines, usage d’armes prohibées, pillage de biens publics et privés…

Telles sont, entre autres, les différentes catégories d’infractions graves constitutives de crimes de guerre que le rapport du Bureau des médias du gouvernement a listé avec preuves à l’appui. Depuis le 7 octobre jusqu’à cette dernière semaine de février, l’armée d’occupation a largué, selon ce rapport, plus de 70 000 tonnes d’explosifs sur des lieux d’habitation, générant la mort de plus de 30 000 civils et près de 70 000 blessés.

Au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, les villes d’Hiroshima et de Nagasaki réunies n’ont pas reçu un cinquième des explosifs déversés sur la bande de Ghaza. C’est dire que le génocide et le nettoyage ethnique à Ghaza dont parlent depuis plusieurs semaines de nombreux politiques, avocats, observateurs et analystes internationaux n’est pas une vue de l’esprit, mais une réalité largement documentée.

De son côté, l’Observatoire euro‐méditerranéen des droits de l’homme a documenté lui aussi plusieurs infractions au droit de la guerre commises par l’armée sioniste à Ghaza. L’observatoire cite, parmi ces infractions, l’assassinat de citoyens palestiniens attendant des camions d’aide au sud‐ouest de la ville de Ghaza et le massacre jeudi dernier par des tirs de chars de nombreux civils dont la plupart étaient des femmes, des enfants et des personnes âgées, se croyant en lieu sûr.

Et la liste des crimes sionistes n’est pas encore close ! Car, malgré les condamnations et les dénonciations qui fusent partout dans le monde, l’armée sioniste continue de mener des raids aveugles et intensifs sur plusieurs endroits de la Bande de Ghaza, causant de graves dommages aux civils et aux biens à caractère civil.

Articles de meme catégorie

- Advertisement -L'express quotidien du 11/12/2024

Derniers articles