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Complot contre UNRWA: L’occupant sioniste extorque des « aveux » sous la torture

L’UNRWA vient d’accuser l’entité sioniste d’avoir soutiré les «aveux» de ses employés sous la torture, en plus de refuser de fournir à l’agence la moindre preuve pour étayer ses accusations, à un moment où l’occupation diffusait de nouvelles informations trompeuses contre l’agence, accusant notamment l’organisation onusienne d’employer  » plus de 450 travailleurs qui appartiennent à des factions palestiniennes, dont le Hamas. »

Même si ce n’est pas la première fois que l’entité sioniste s’en prend à l’UNRWA, vieille de 75 ans, car il est considéré que sa destruction est au cœur de sa stratégie de liquidation de la question palestinienne, en particulier de la carte de réfugié, la campagne d’aujourd’hui s’accompagne par une guerre d’extermination et de famine lancée simultanément par l’occupation contre la bande de Ghaza.

Alors que l’agression entre dans son sixième mois, alors que l’UNRWA manque de financement, de soutien et de capacités de travail, ce qui signifie que l’occupation a choisi sa nouvelle campagne contre l’agence à un moment bien précis. C’est un moment délibéré, profitant de l’attaque du 7 octobre, pour couper la bouée de sauvetage à laquelle s’accrochent les habitants de Ghaza et activer le mécanisme d’incitation contre l’ensemble du travail de l’agence, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la Palestine occupée.

La décision du commissaire général de l’Agence, Philippe Lazzarini, qui fait lui‐même l’objet d’une campagne de ciblage personnel de la part des responsables israéliens, de commencer à appeler les choses par leurs noms et à réfuter les accusations portées contre l’UNRWA et à les considérer comme invalides, a coïncidé avec une accusation officielle portée par l’agence contre l’entité sioniste d’avoir torturé un certain nombre de ses employés qu’elle avait arrêtés lors de l’agression contre Ghaza, confirmant dans un communiqué que « plusieurs de nos employés ont informé les équipes de l’UNRWA qu’ils ont été forcés à faire des aveux sous la torture et de mauvais traitements », lors leur interrogatoire concernant l’attaque du 7 octobre.

La porte‐parole de l’UNRWA, Juliette Touma, a déclaré lundi dans un communiqué : « Certains de nos employés ont informé les équipes de l’UNRWA qu’ils avaient été forcés à faire des aveux sous la torture et de mauvais traitements. Ces faux aveux faisaient suite à des interrogatoires sur les relations entre l’UNRWA et le Hamas et son rôle dans l’attaque du 7 octobre. L’UNRWA a préparé un rapport, qui n’a pas encore été officiellement publié, dans lequel l’agence documente la torture physique et psychologique infligée par l’entité sioniste aux détenus de Ghaza, dont 21 employés de l’UNRWA, et dont certains ont déclaré avoir été battus et menacés.

Dans le rapport, les détenus ont parlé d’abus, de passages à tabac, de privation de sommeil, d’agressions sexuelles et de menaces de violences sexuelles contre des hommes et des femmes. Par ailleurs, selon le rapport que CNN dit avoir vu, certains détenus ont perdu la vie sous la torture.

De son côté, le journal américain « The New York Times » a passé en revue dimanche dernier une partie du contenu du rapport non publié, notamment « une série de mauvais traitements auxquels les habitants de Gaza, de tous âges, de toutes capacités et de toutes origines, ont déclaré avoir été soumis temporairement aux centres de détention en Israël », notant que ce type de traitement « était utilisé pour extorquer des informations ou des aveux, pour intimider, humilier et punir ».

Parallèlement à la documentation de ce que l’entité sioniste a fait contre les employés de l’agence et le reste des détenus à Ghaza, le commissaire général de l’UNRWA a affirmé, lundi, avant une réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies pour discuter des risques aux-quels l’agence et la menace existentielle pour son mandat et ses conséquences humanitaires et sociales sur les Palestiniens en général et les réfugiés en particulier.

Le gouvernement sioniste d’extrême droite n’a fourni aucune preuve ni aucun dossier pour étayer ses affirmations, sachant que ce gouvernement a non seulement fabriqué des accusations de toutes pièces contre l’UNRWA depuis le début de la guerre, mais il les a récemment intensifiées et les a accompagnées d’une campagne qui a révélé l’étendue de la haine que l’État occupant éprouve envers les Nations Unies elles‐mêmes.

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