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Les habitants de Ghaza rompent le jeûne au milieu des décombres et des ruines

Alors que la communauté internationale garde toujours le silence, l’entité sioniste, puissance occupante, continue de mener sa brutale campagne militaire contre le peuple palestinien dans le territoire palestinien occupé, en particulier dans la bande de Ghaza.

C’est dans l’horreur et dans une profonde incrédulité que les Ghazaouis passent le mois sacré du Ramadhan. Les habitants de Ghaza s’étaient rassemblés lundi soir sans joie, autour de maigres repas, pour une première rupture quotidienne du jeûne. « Ce ramadan n’a pas le goût d’un ramadan. Il a plutôt le goût du sang, de la misère, de la séparation et de l’oppression », a témoigné une Palestinienne déplacée à Rafah, Oum Mohammed Abou Matar, citée par l’AFP.

L’aide internationale, contrôlée par les sionistes, n’entre qu’au compte‐gouttes dans la bande de Ghaza, un territoire de 2,4 millions d’habitants où l’ONU redoute une famine généralisée.

La situation est particulièrement grave dans le nord, où l’acheminement de l’aide pour environ 300 000 personnes, selon l’ONU, est rendu presque impossible par les pillages, les combats et les destructions.

L’aide internationale entre à Ghaza principalement via Rafah, une ville collée contre la frontière fermée avec l’Egypte où sont massés, selon l’ONU, près d’un million et demi de Palestiniens vivant dans l’angoisse d’une offensive terrestre annoncée par la force occupante.

Face à l’urgence humanitaire dans la bande de Ghaza, l’Union européenne veut mettre en place une voie maritime depuis Chypre, le pays de l’UE le plus proche des côtes du Moyen‐Orient.

Un premier bateau appartenant à l’ONG espagnole Open Arms a quitté hier matin le port de Larnaca, distant d’environ 370 kilomètres de Ghaza, en empruntant ce couloir. Le bateau remorque une barge chargée de 200 tonnes de vivres qui doivent être distribués à Ghaza par l’organisation américaine World Central Kitchen, dont les équipes sur place ont construit une jetée pour débarquer la cargaison.

Mais l’ONU, tout en saluant le départ d’un premier bateau, a répété hier que l’envoi d’aide par mer et les parachutages ne pouvaient se substituer à la voie terrestre. « Nous avons besoin d’un accès terrestre et de livraisons sécurisées et régulières », a déclaré le porte‐parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), Jens Laerke.

« Le temps presse » pour éviter la famine dans le nord de Ghaza, a averti la directrice du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, Cindy McCain

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